Amnésie
Datte: 10/07/2020,
Catégories:
fh,
2couples,
fplusag,
cocus,
fsoumise,
facial,
Oral
pénétratio,
double,
Partouze / Groupe
fsodo,
hsodo,
attache,
yeuxbandés,
confession,
Auteur: Viona, Source: Revebebe
... moi, que des mains indiscrètes me palpent comme une marchandise. Un bruit étrange. Frottement de métal. J’ai peur. Et si Stephan m’avait donnée en pâture à des malades ? Des pervers violents ? Des maquereaux qui vont m’envoyer dans un lointain bordel ?
On tire sur ma robe. Un froissement et le bruit caractéristique du tissu que l’on coupe. On tire ailleurs. Encore le même bruit. Plus bas. Plus haut. Toujours ce feulement. Je sens maintenant sur ma peau que le tissu est ajouré. Un bruissement et une bretelle de soutien-gorge se relâche. Un nouveau et je sens le métal froid qui se glisse entre chair et tissu pour couper la fine lanière de mon string. Je ne suis plus revêtue que de haillons.
Je saurai plus tard que c’est le travail des femmes de l’assemblée de découvrir mon corps pour leurs maris, amants, maîtresses. C’est leur façon de m’inclure dans leur clan, et de donner toute liberté aux hommes présents.
La liberté, ils n’en manquent pas. Je suis nue maintenant et le dernier coup de ciseaux est pour mon bandeau. Je peux voir. Ils font cercle autour de moi. Certains ont déjà sorti leur verge du pantalon et se branlent, d’autres laissent ce soin à leur compagne.
Un homme s’avance, nu, le sexe dressé. D’un coup de rein il pousse sa queue entre mes cuisses et envahit ma chatte. Un second le suit, fait le tour par derrière et quelques secondes plus tard, c’est une femme embrochée entre deux conquérants qui se balance entre eux.
La suite… la suite, ce n’est que du ...
... bonheur. Bonheur reçu, bonheur donné. Combien ? Hommes et femmes, j’ai tout pris. Le lendemain, Stephan n’est pas là à mon réveil et c’est la maîtresse de maison qui me prête une robe. Train, taxi. J’attends seize heures et je gravis les marches de mon immeuble.
oooOooo
Voilà toute mon histoire, pas banale j’en conviens, mais que de souvenirs… Des souvenirs, mais oui, car j’ai décidé de ne plus revoir Stephan. Il m’a fait vivre des choses que je n’aurais jamais imaginées, me transformant, moi la femme coincée, en femme soumise toute entière tournée vers son plaisir et le mien. Ces dernières vingt-quatre heures ont été une apogée et je ne vois pas ce que je pourrais découvrir de plus. Car j’aime mon mari comme au premier jour. Il n’est pas besoin de prouesses sexuelles pour se forger un amour et une complicité comme la nôtre. Il est temps que je redevienne sa compagne et que notre vie reprenne son cours. Et puis, peut-être, si l’occasion se présente, lui faire profiter de ce que j’ai appris. Oh, une fraction, une petite fraction. Plus serait dangereux et pourrait l’intriguer.
Une profonde respiration et je sonne. Il ouvre.
— Hélène ! Enfin ! Mais ou étais-tu ? Je me suis inquiété. J’ai cru que tu ne reviendrais pas. Pour une dispute. Une dispute ou je reconnais que j’avais tort. Entre. Ne reste pas dehors. Mais qu’elle tête tu as ! Que s’est-il passé ?
Et je réponds, enchaînant mon laïus bien rodé, l’amnésie, la chute dans l’escalier, la douleur imaginaire à la ...