Amnésie - Histoires de Sexe

Amnésie

... salope, dévergondée, infidèle, chaude du cul, nymphomane mais paspute. Les putes, elles, se font payer. Pas moi. Moi au début, c’était par ennui, pour connaître autre chose, pour prendre un amant, réchauffer ma sexualité. Et puis j’ai découvert tout un monde, des pratiques et un état d’esprit que je ne connaissais pas.

Marc m’interrompt :

— Je ne suis pas aveugle, j’ai bien vu.
— Mais je veux te faire comprendre que, si même tu n’avais pas reçu ces vidéos, rien n’aurait pu redevenir comme avant.
— Ah et pourquoi ?
— Parce que… Parce que…

J’hésite, mais à quoi bon mentir. De toute façon, j’ai perdu mon mari.

— Parce que j’ai aimé. Oui, tu entends bien. Je reconnais que j’ai aimé. J’ai aimé autant le sexe que la façon de m’y amener. J’ai aimé me laisser conduire, obéir sans se poser de questions, prendre et donner du plaisir… J’ai parlé les yeux baissés, ne voulant pas découvrir sur le visage de Marc les traces des horreurs que je viens de lui assener. Mais c’est moi qui suis surprise car loin du dégoût c’est un petit sourire que j’y découvre.
— Donc, si je comprends bien tu aimes être dirigée, maltraitée, placée dans des conditions particulières ?
— Oh ! Marc, je t’en prie.
— Alors si je te disEnlève cette robe, tu vas le faire ?
— Je t’en prie, Marc !
— Oh, c’est parce que je ne suis pas assez ferme. Et si je dis :C’est ta dernière chance de rester dans cette maison, déshabille-toi.
— Marc, ne me traite pas comme ça.
— C’est parce que tu n’emploies pas ...

... le bon ton, dit une voix que je reconnais comme celle de Stephan.

Il est là lui aussi, venant de l’escalier qui monte à la terrasse, nu comme Alexandra.

— Stephan ? Mais que fais-tu ici ? ne puis-je m’empêcher de demander.
— Nous prenions le soleil et un peu de plaisir en attendant le retour de la femme prodigue.
— Tu connais mon mari ?
— Nous baisons les mêmes femmes. Cela crée des liens, dit-il en regardant Alexandra, puis moi.

Tous ont le sourire, comme s’ils regardaient le résultat d’une farce. Je commence à comprendre. Mais c’est mon mari qui répond à mon regard.

— Plus d’un an.

Je ne saisis pas bien et manifestement cela se voit sur mon visage.

— Alexandra est ma maîtresse depuis plus d’un an.
— Ah !

Que dire d’autre ? Moi qui pensais que la salope tournait autour de mon mari sans succès.

— Elle m’a fait connaître Stephan, quelques mois après.
— Ah !

Cela me fait une belle jambe.

— On s’est dit alors que ce serait bien si tu acceptais cette situation, et même de te joindre à nous. Mais je ne voulais pas prendre le risque de te perdre. Je te savais jalouse et assez peu attirée par le sexe. Alors Alexandra a eu l’idée de te mettre Stephan dans les pattes pour voir…
— Et on a vu, relance cette salope d’ex-amie.
— C’est vrai, on a vu. Stephan nous relatait tes réactions. Reconnais que tu n’as pas résisté longtemps à son charme et surtout que tu as cédé à tous ses désirs.

C’est Stephan qui continue.

— On avait la preuve et ton mari ...