Au bord du précipice
Datte: 08/07/2020,
Catégories:
fh,
couple,
complexe,
vacances,
piscine,
Voyeur / Exhib / Nudisme
intermast,
Oral
journal,
Auteur: Stephiebrune, Source: Revebebe
... et parle à voix basse entre eux.
De plus en plus, le bruit des valises roulant sur le sol résonne dans l’hôtel.
Guy est un peu plus loin. Il me voit arriver de loin, et fait un signe de la main. Mais alors que je m’approche de lui, c’est à ce moment que je me rends compte que quelque chose sort de l’habituel. Il est nu. Surprise, je m’approche de lui, et prends place sur la chaise longue à côté de lui.
D’un ton très bas et inquiet, je lui murmure :
— Qu’est-ce qu’il te prend ? Où est ton maillot ? On va avoir des problèmes, nous, ici…
Guy se délecte apparemment de ma remarque, et part d’un fou rire. Je ne comprends pas.
— Steph, me dit-il tendrement… On ne va pas avoir de problèmes.
Je rigole nerveusement.
— C’est la première fois que je te vois nu, en public. D’autant plus avec des gens, là, un peu plus loin. Alors d’accord, il y a cette belle blonde, les seins à l’air. Mais ce n’est tout de même pas une raison pour toi, mettre ton… comment dire… engin à la vue de tous ! Remets ton maillot, s’il te plaît.
— Es-tu bien sûre que je suis le seul à être nu ici ? me lance-t-il, toujours très posément.
Mes yeux se relèvent, et parcourent la piscine. À ma grande surprise, la blonde s’est entre-temps levée, et entre dans l’eau de la piscine : nue, elle aussi.
Je plonge mon regard dans celui de Guy, ne comprenant pas. Il lit ma confusion sur mon visage, et me prend délicatement la main.
— Tu ne sais pas où nous sommes… N’est-ce pas ?
Je hausse ...
... les épaules en négation.
— Nous sommes dans un hôtel, protégés du monde extérieur. Ici, tout est permis. C’est un club pour adultes, et il n’y aura aucun mineur.
C’est vrai que je n’ai croisé, ni même entendu aucun enfant. Guy enchaîne.
— Nous nous connaissons si bien. Je connais tous tes fantasmes, et tu connais les miens. On en parle assez souvent.
Une fois de plus, il a raison. Nous aimons discuter de nos fantasmes. Nous les imaginons, et faisons l’amour en nous imaginant les vivre.
— Tu te souviens que je t’ai donné deux règles, n’est-ce pas ? Ici, il n’y a aucune règle. Pendant une semaine, nous oublions tout ce que la vie nous impose. Il y a quelques mois, nous avons discuté d’un fantasme. Nous avons imaginé, et mis en scène ce fantasme, lorsque tu étais habillée en hôtesse de l’air. T’en souviens-tu ?
Je plisse mes yeux, le temps pour mon cerveau de s’en rappeler.
— Oui, lui dis-je, un petit sourire sur mes lèvres.
— Tu m’as alors dit quelque chose. Cela a pris du temps pour comprendre ce que tu m’avais dit ce jour-là.
— Je t’avais dit que, si nous devions réaliser un fantasme un jour, nous devrions être capables de prendre la décision de le réaliser, non pas pour soi-même, mais pour l’autre.
Je vois un large sourire se dessiner sur le visage de Guy.
— Une chose est sûre, me dit-il. Je t’aime. Je t’aime au point de te laisser, durant une semaine, laisser libre cours à ton imaginaire, à tes envies, et tes besoins. Pendant une semaine, il n’y a ...