1. Au bord du précipice


    Datte: 08/07/2020, Catégories: fh, couple, complexe, vacances, piscine, Voyeur / Exhib / Nudisme intermast, Oral journal, Auteur: Stephiebrune, Source: Revebebe

    ... était tellement ravi, tellement heureux…
    
    Ce fut même lui qui insista pour boucler mes valises. J’ai bien évidemment crié au scandale, étant certaine que si c’était lui qui faisait nos valises, il allait bien oublier quelque chose, ou bien pire : ne pas prendre ma tenue favorite, ou mon bikini préféré !
    
    — Fais-moi confiance, m’avait-il lancé calmement… Tu te souviens ?
    
    Encore une fois, j’avais laissé tomber…
    
    — Stéphie ?
    
    Je fais un bond dans mon siège. Il m’a vraiment surprise. Je me suis probablement assoupie. La lumière me fait mal aux yeux, et je les cligne. J’entends une voix féminine me parler.
    
    — Votre ceinture de sécurité, Mademoiselle. Nous avons commencé notre descente.
    
    Ah oui… La ceinture… Je l’avais oubliée… Mes mains partent à sa recherche, fouillent sur les côtés. C’est finalement lui qui retrouve ma ceinture, partie de son côté. Je me tourne vers lui, inquiète.
    
    — Ai-je dormi longtemps ?
    — Non, peut-être une demi-heure ? Je t’ai laissée dormir, tu en as besoin. Il faut dire que devoir décoller à 6 h du matin, cela nous a fait lever tôt, n’est-ce pas ?
    
    Il sourit, me regarde, et m’embrasse amoureusement. S’ensuivent l’atterrissage, le débarquement, l’inévitable contrôle de frontière, et la récupération de nos bagages. Il est aux environs de 9 h 30 lorsque, enfin, nous sortons du terminal. Un chauffeur porte un iPad avec nos deux prénoms. Il nous amène vers son véhicule, une Mercedes noire. Les sièges sont souples, et le chauffeur ...
    ... jovial. Cela m’est déjà arrivé par le passé que de monter dans un petit véhicule en sortie d’aéroport. Parfois, ce sont de larges bus, faisant le tour des hôtels. Pas cette fois. Visiblement, nous sommes les seuls à avoir réservé dans cet hôtel, et donc la raison de la présence d’une voiture personnelle.
    
    Le véhicule quitte la ville, et j’admire la beauté de la campagne sauvage. En plein mois de juin, la température est, déjà à cette heure matinale, fort appréciable. Les prairies sont dorées, cuites par le soleil. Le paysage devient de plus en plus escarpé, et nous nous retrouvons rapidement dans une région un peu plus montagneuse. Nous passons le long du volcan qui a sorti, il y a très longtemps, cette île de la mer, et redescendons de l’autre côté. La vue est magnifique. De cette position surélevée, je vois la mer au loin. Mon copain ne dit rien. Il me tient la main, et, comme à chaque fois où je découvre de nouveaux paysages, je me retrouve comme une enfant, voulant inscrire chaque détail dans ma mémoire.
    
    Notre véhicule finit par rejoindre la côte, et s’arrête devant l’entrée d’un hôtel. Il ne ressemble en rien aux hôtels que je connais dans cette région. Au lieu de bâtiments de type « cage à poules », faits pour empiler les uns sur les autres un maximum de touristes, et ressemblant à un cube de béton sans âme, cet hôtel est étonnement sobre : une simple allée, bordée d’arbres, de plantes et de verdure, gardée par un vigile, et menant probablement vers la réception.
    
    — ...
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