Au bord du précipice - Histoires de Sexe

Au bord du précipice

... vient parfaire le sentiment de bien-être. Je prends place sur une chaise longue, et commence à déguster les en-cas, accompagnés de mon verre de champagne. Mon regard se perd, contemplant le paysage. J’imagine le passé au ralenti… Comment les terres se sont elles déplacées, déchirées, ou furent sorties de la mer. J’imagine un dinosaure passer près de mon balcon. J’imagine les hommes préhistoriques grimper rapidement sur leurs deux pattes arrières et, en un instant, ce sont 4000 ans d’histoire qui défilent, en essayant de m’imaginer ce que tous ces rochers pourraient me dire s’ils savaient parler.

Mon verre est vide. Je reviens à moi. Guy apparaît à nouveau.

— Voilà ! Tout est rangé ! Ne cherche pas tes affaires, je les préparerai pour toi sur le bord du lit.

Ah bon ? Je suis sûre qu’il a pris quelques tenues un peu plus sexy. Il veut m’en faire la surprise… Pourquoi l’en priver ? Et puis après tout, j’avais promis.

J’acquiesce simplement, lui souriant. Je me saisis de son verre, le lui remplis, et remplis à nouveau le mien. Je lui tends, et alors qu’il est proche de le saisir, je le ramène vers moi, tendant mes lèvres pour un baiser. Il comprend le message et m’embrasse.

Je lui donne son verre, et nous trinquons à nos vacances.

— Que vas-tu faire à présent Stéphie ?
— Hmm, voyons voir… Je vais d’abord aller me doucher, et puis aller profiter de la piscine et du soleil qui la berce. Tu n’as pas oublié mon bikini n’est-ce pas ?
— Ne t’inquiète pas, Miss… ...

... Je te le préparerai sur le lit pour ton sortir de la douche. Pour ma part, je viens d’en prendre une, et j’irai t’attendre là-bas.

De nouveau, adorable ! J’aime passer du temps sous la douche, profiter de ce moment de détente, me relaxer. Et il sait que je peux y passer du temps… C’est que je suis une fille, après tout. Il y a des choses à faire sous la douche que les hommes ne font pas… Comme s’épiler les jambes, sous les aisselles, et… oui, aussi… Plus bas. Et cela prend du temps pour être bien fait. Il a donc l’habitude. J’en suis ravie !

— Avec grand plaisir ! Je te retrouve là-bas. Pour y aller, je dois juste descendre un étage, c’est bien cela ?
— Tout à fait ! Suis les panneaux, ils indiquent bien la piscine.

Je vide mon verre, me lève, l’embrasse, et rentre dans la chambre. Depuis celle-ci, je lui lance :

— Et n’oublie pas de préparer mon bikini !
— Non, non !

Diantre, qu’elle me semble délicieuse, cette douche ! Après avoir passé trois heures dans un avion, et encaissé la différence de température, c’est un réel bonheur. L’eau ruisselle sur mon corps et j’en profite. La température est réglable au degré près. Je me lave les cheveux une fois de trop, juste pour sentir la caresse de l’eau ruisselante.

À ma sortie de la douche, c’est une simple serviette dans laquelle je m’enrobe. C’est ainsi, lorsque la peau est encore humide, que l’on ressent la claque de l’air conditionné. Délivrée de la prison des vêtements, je me sèche, et laisse tomber la ...