La Corotte de Tchotchon (2)
Datte: 07/07/2020,
Catégories:
Inceste / Tabou
Auteur: Anthynéa, Source: Xstory
... destinés à l’intention de mon amant depuis… que nous vivions seulement tous les deux.
— Bon ! Je vais me coucher. Puisque tu reprends ta chambre proche de la mienne, Louis, essaie de ne pas faire trop de boucan quand tu iras te pieuter. Bonne nuit papa ! J’ai refait vos lits et ma foi, je suis crevée. Les journées sont bien longues… vraiment, je suis heureuse que tu sois revenue.
— Bonne nuit ma petite sœur !
— Merci Louis
— Et bien bonne nuit Caroline.
— Oh papa ! Tu sais bien qu’à deux, le boulot était à peine supportable ! Je suis morte de fatigue.
Papa avait comme un voile dans la voix en me lançant sa dernière phrase. Sans doute qu’il se sentait déjà privé de ces réunions nocturnes qui s’avéraient finalement très… tendres. Mais comment faire sans que Louis ne se doute de rien ? Il semblait aussi d’un coup, soulagé d’un grand poids. Celui du remords ? Pas si sûre ! Il en serait pour ses frais pour quelque temps. Du moins tant que son fils ne quitterait pas le nid. Mais les deux hommes aborderaient bien le sujet de ce départ à un moment ou l’autre. De toute manière, ce ne serait pas à moi de le faire.
Depuis des mois le lit me paraissait trop grand, trop vide. J’écoutais, faute de pouvoir m’endormir les hommes qui parlotaient dans la cuisine. Et je devais avouer que trouver le sommeil était compliqué. De plus, il me manquait une présence. Celle de l’homme avec qui je passais toutes ces heures sombres. L’envie aussi me taraudait le ventre. Étais-je ...
... devenue une véritable cochonne, ou toutes les femmes connaissaient-elles cette période de vide ? Comment le savoir, moi qui n’avais guère le loisir de parler de ces choses avec quelqu’un ?
Le cours normal de nos existences s’était vite remis en ordre de marche. De temps en temps, entre deux portes, papa arrivait à déjouer la vigilance de Louis. Parfois le samedi soir, mon frère sortait pour aller danser au village. Alors nous refaisions l’amour sans trop de crainte de le voir surgir dans la chambre. Une autre idée germait dans mon crâne, idiote et inconséquente, mais elle revenait de plus en plus souvent. Et je rêvais presque que Louis nous trouve dans une position inconfortable, en plein chantier.
Ça m’excitait terriblement de songer à ce qui se passerait si… d’aventure il nous tombait dessus à l’improviste. Bien entendu, je n’en parlais pas à mon père, et nous jouions de nos corps, seuls au monde pour quelques heures de plaisir. C’en était enivrant au possible. Je me rendais compte que mon sexe s’humidifiait bien plus à l’idée de l’intrusion hypothétique de Louis. Mon père aussi se méfiait et souvent il écourtait nos ébats pour ne pas prendre le risque d’être surpris. Mais comme j’aurais aimé cela moi ! Je devenais folle, ma parole.
Au printemps avait succédé un été aux chaleurs étouffantes. Mon frère sortait chaque soir après le travail, personne ne posait de question. Il était libre, ayant donné de son temps à la ferme, il pouvait aller et venir à sa guise. Et je ...