1. Après le stage


    Datte: 06/07/2020, Catégories: fh, extracon, intermast, préservati, pénétratio, confession, amourpass, extraconj, Auteur: Bleuet, Source: Revebebe

    ... étant réglé, se présenta le soir. Elle était souriante, détendue et venait me demander conseil. On se défait difficilement de certaines habitudes. Un de ses collègues, gentil garçon, qui l’avait aidée à traverser l’épreuve du divorce – devinez comment – venait de lui proposer de l’épouser. Elle avait conservé la location de la maison, Sébastien s’était établi chez elle en toute discrétion.
    
    Tout naturellement, ils forniquaient : selon Sabine, elle avait tiré un numéro acceptable, de bonnes dimensions et de bonne volonté, mais un peu rapide à la détente. Elle s’appliquait donc à lui enseigner les moyens d’éviter l’éjaculation précoce, véritable fléau pour une amoureuse normale et surtout pour elle. Mais il n’est pas toujours drôle de devoir couper son élan au beau milieu des ébats pour freiner l’excès de précipitation de son partenaire. Est-ce que j’approuvais son engagement ? Elle hésitait. J’avais du mal à comprendre son hésitation : elle était libre, mais ne se permettrait qu’un engagement sérieux. Je devais connaître la haute idée qu’elle se faisait du mariage ! Pardi.
    
    — Tu sais que je ne cesserai jamais de t’aimer. Tu me manques, aucun autre homme ne te remplacera jamais dans mon cœur. Tu n’as qu’un mot à dire et je te reviens.
    
    Des mois d’abstinence, la déception récente de l’annonce du mariage de Judith, cette déclaration d’amour et tout le manque, ressenti depuis des mois, de tous les bons côtés de la vie de couple, m’ont fait hésiter une minute, moi ...
    ... aussi. C’était plus qu’il n’en fallait à Sabine. Elle se jeta dans mes bras, m’embrassa à pleine bouche. Je lus dans son regard ce que j’aurais voulu y voir toujours, je rendis le baiser. En un rien de temps, nous étions nus, enfiévrés, couchés dans le lit conjugal, oublieux du passé pénible, livrés à la passion renaissante. Elle brûlait d’impatience, m’attira sur ce corps dont j’avais été fou, m’encercla de ses bras, me coinça entre ses cuisses adorables. Je n’avais dit ni oui ni non, ma verge avait retrouvé le chemin, le vagin l’avait reconnue et nous étions unis, nos bouches se dévoraient, nos bras serraient. Deux fous d’amour, deux assoiffés, deux moitiés recollées pour ne former plus qu’un, nous avions reconstitué le couple et elle me criait :
    
    — Aime-moi, je t’aime, je t’aimerai toujours.
    
    Nous étions heureux, nous pleurions, souffles coupés par l’effort de l’union. J’allais et venais, je me souciais de donner le maximum de plaisir, comme au jour lointain du mariage. Sabine exultait, chantait son amour et son plaisir. La cyprine débordait. Tous les freins avaient cédé et nous déboulions ensemble dans nos habitudes rétablies avec un bonheur tout neuf, sans nuages. Elle m’aimait, je l’aimais, nous faisions l’amour : c’était magnifique. Son ventre roulait, se soulevait, m’aspirait. Je bourrais, poussais de l’avant, plongeais dans ses profondeurs trempées. Comme deux forcenés nous courions à la recherche du grand frisson, celui qui vous tétanise. Quand vint l’annonce de ...
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