1. Thèse à la grecque. L'étudiante et le pêcheur. (11)


    Datte: 05/07/2020, Catégories: Erotique, Auteur: bobby29, Source: Xstory

    ... jouir. Donne-lui ta langue, tes doigts, découvre-la, apprends-la… doucement, comme cela, vous avez tout le temps, pour tout, tout le reste…
    
    Adonis est remonté doucement vers sa poitrine, il s’attarde à nouveau sur les deux pêches sucrées, aux extrémités tendues, d’une sensibilité extrême, fruits ensorcelés de ce jardin en pleine gloire printanière. Eleni… ma si belle… ma toute douce… j’entends ton cœur qui bat si fort, ton âme qui gémit, ton ventre qui s’impatiente, ta rivière qui s’emporte… tes cuisses le guident, l’accueillent. Il est là, vous vous regardez. Oh ce regard… si profond… si intense… comme je m’en souviens de ce premier regard plein d’inquiétude, de confiance, d’abandon…, comme je t’envie Eleni de connaître ce moment, avec lui, ton amour, ton adoré, ton Adonis. Il est là, sur ton sexe. Tu sens son membre gonflé de désir, il se présente, il avance doucement, précautionneux… il est là, il est en toi, tu sens sa chaleur au creux de ton ventre, c’est inouï ce qu’il te remplit, de tout son sexe, de tout son désir, de tout son amour pour toi... il est là et vous dansez. Une danse langoureuse, attentive. Toutes ces sensations qui te submergent mon Eleni… Et toi Adonis, tu la chéris si bien, elle est si douce, si merveilleusement réactive à tes caresses, tes étreintes, tes poussées de plus en plus puissantes… elle vibre de tout son être et tu l’accompagnes, tu mesures ton rythme, ton effort, tu l’écoutes, tu es si doux, si attentif, tu es si parfait, si amoureux, ...
    ... mon Adonis… Tu la couvres de baisers, tu la lèches, la mordilles, là dans le creux de son cou, alors qu’éclate en vous le déchaînement des vagues orgasmiques… Vous criez. Vos râles éclatés font vibrer les falaises. Les dieux vous entendent, vous bénissent… vous recommencez, encore et encore… et moi je jouis, les doigts profondément enfoncés au creux de mon con.
    
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    24 AOÛT
    
    Paris, message reçu :
    
    Julia, je n’ai pas pu. Je n’étais pas là quand tu es partie. Adonis t’a accompagnée au port. Je ne sais pas si vous vous êtes revus ces derniers jours sur l’île, ce que vous avez fait. Peu m’importe. Je t’ai vue monter dans le bateau, depuis la terrasse du restaurant. Tu étais magnifique. J’aurais voulu courir, te sauter dans les bras. Je n’ai pas su. Julia, tu vas tant me manquer. J’ai tant aimé t’aimer. Nos nuits dans les étoiles. Ton corps vivant, plein, accueillant. Ton corps qui m’a appris, m’a donné, m’a portée. Un jour Julia, je partirai, je te trouverai. Un jour Julia, tu reviendras. Adonis et moi, nous t’accueillerons. Au revoir ma Julia. Merci.
    
    Eleni.
    
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    BIEN PLUS TARD
    
    Paris, quartier latin.
    
    J’entre dans la librairie. Je flâne. Je parcours les rayons. Sciences humaines. Sciences sociales. Philosophie. Je prends mon temps. J’hésite… Art. Histoire de l’art…
    
    Ca y est. C’est là. C’est fini. 10 ans. Une lutte, un combat, une souffrance. Une libération. Un nouvel équilibre. Je pleure. Mon amoureux me sourit, me prend la main. ...
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