1. Festival lesbien (1)


    Datte: 03/07/2020, Catégories: Lesbienne Auteur: Orchidée, Source: Xstory

    ... s’installer.
    
    – Elles sont sympas ces timbales, s’esclaffa Chloé dont le rire prouvait une certaine appréhension, regarde.
    
    Je m’attachai au doigt fin sur l’image des bouches féminines couvertes de sucre en poudre, prêtes à s’embrasser. Une répartie me vint à l’esprit.
    
    – Ça donne envie de les imiter.
    
    Désireuse de profiter du repose-pied, j’avançai la jambe pour trouver aussitôt celle de mon interlocutrice tiraillée entre le désir et la crainte de se lancer avec une inconnue. Le contact de nos peaux éveilla en moi un désir coquin.
    
    – Entièrement d’accord avec toi, approuva Chloé dont un genou caressa l’intérieur de ma cuisse. Mais il serait dommage de s’en tenir à si peu.
    
    La porte de la chambre claqua. Chloé me plaqua aussitôt contre le mur, nos lèvres se trouvèrent. Sa langue s’enroula autour de la mienne aussitôt. La tendresse fit place à l’exaltation. Je participai, le baiser devint passionné, nos souffles se firent saccadés, nos salives se mêlèrent.
    
    Pourquoi me clouer par les poignets à la cloison aussi fermement, elle avait peur que je me sauve ? Drôle d’idée. Je l’avais amenée ici de mon plein gré, j’avais envie d’elle comme elle de moi.
    
    Mon amante me délivra enfin de son emprise et saisit mes seins à plaines mains. J’en profitai pour caresser les siens sans détour, ils durcirent sous mes doigts. Nos frissons se mêlèrent à ce premier geste. Je parvins à dénouer la robe attachée dans son cou, elle dégrafa ma chemise. On contempla nos poitrines à ...
    ... l’air, à moitié débraillées, faisant s’effleurer nos tétons bandés par des mouvements du bassin.
    
    Autoritaire, je soulevai le volant de la robe, écartai le slip, et posai une main à plat sur sa conque brûlante. Chloé poussa un soupir. Dans ses yeux luisait le désir de ne pas être en reste. J’attendis qu’elle détache mon short puis je l’aidai à le faire glisser avec la culotte sur mes cuisses. Mon amante joua avec ma toison, je massai son pubis lisse. Le contact entre nos corps arqués fut électrique. Mon ventre se contracta, le sien aussi.
    
    J’ouvris sa fleur sans trop de délicatesse. De la trouver humide décupla mon audace, mes doigts se frayèrent un chemin dans son antre. Je la désirais ainsi, sans attendre, sans chercher autre chose qu’un contact primitif avec son intimité offerte. Je patientai un instant, elle s’habitua à la pénétration, alors j’imprimai un profond mouvement de va-et-vient. Sa bouche s’ouvrit sur un cri muet.
    
    Écartant mes nymphes, Chloé me pénétra sans effort tant mon minou était lubrifié. Sa présence en moi se fit pressante, dominatrice. Ses phalanges m’investirent de la plus belle des manières. Ce fut aussitôt une explosion de sensations. J’haletai, cherchant à conserver le contrôle de mes émotions.
    
    Nos mains libres trouvant nos seins entamèrent un ballet de caresses appuyées. Nos joues se frottèrent l’une contre l’autre, peut-être pour compenser la violence de nos actes par un peu de tendresse. Ce n’était pas une simple masturbation, on se baisait ...
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