L'animal qui est en toi
Datte: 11/04/2018,
Catégories:
f,
fh,
Collègues / Travail
vacances,
parking,
cérébral,
Voyeur / Exhib / Nudisme
noculotte,
pénétratio,
fsodo,
amourpass,
extraconj,
Auteur: Catherine, Source: Revebebe
... J’arrive.
Si elle s’en va sans protester, sa façon de s’éloigner en accentuant son déhanché naturel est en train de transformer tous les mâles du voisinage en loup de Tex Avery. Elle ne perd rien pour attendre, me dis-je.
J’ai rejoint Jennifer dans la grande cabine où elle m’attend déjà, nue.
— Je t’avais dit de patienter…
— Je n’ai pas pu, s’excuse-t-elle.
— Dis-moi, il me semble que j’ai vu un paréo, dans ton sac.
— Oui, pourquoi ?
— Parce que ce soir on va manger sur la terrasse. Et je veux que tu mettes ton paréo.
— Comme tu voudras…
— Attention, j’ai dit ton paréo. Rien d’autre.
Ça, elle ne l’avait pas prévu.
— Tu veux que je dîne nue sous ce grand foulard ?
— Tout à fait.
Sa surprise n’est pas feinte.
— Bon, bien… C’est d’accord, ce sera de l’inédit, répond-elle, visiblement inquiète.
— Tu as peur ?
— Oui, un peu…
— Eh bien, tu vas le faire quand même. À tout de suite.
Là-dessus, après avoir remis mon jean, je sors de la cabine, suivi, très peu de temps après, par Jennifer. Elle a noué classiquement son paréo, c’est à dire en s’enroulant dedans et en faisant un nœud derrière son cou et, honnêtement, qu’elle ait ou pas de bikini dessous ne se voit pas. Par contre, je compte sur le trouble qui est le sien, entre la combinaison de l’après-midi, la branlette avortée et maintenant le coup du paréo, pour la faire réagir. Si elle me viole au détour d’un couloir, je l’aurai bien cherché…
Mais pour l’instant seul son regard trahit l’état ...
... dans lequel elle se trouve. La bouffe est bonne, elle a plutôt bon appétit en temps normal, mais là son esprit est visiblement ailleurs.
Comme je traîne un peu à finir mon dessert, elle s’agace quelque peu.
— Tu ne pourrais pas te dépêcher ? Tu as l’intention de me laisser languir comme ça encore longtemps ?
Houlà, c’est du sérieux… Alors, laissant la moitié de mes profiteroles, je me lève et la prends par la main.
— Au troisième, il y a un ancien fumoir. Ça te dirait que nous y allions ?
En fait, si je lui demandais de me suivre sur la planète Mars, je crois bien qu’elle n’y verrait pas d’objection.
Après un voyage en ascenseur où elle n’a cessé de m’embrasser et de laisser traîner ses mains sur mon membre viril, après une longue traversée de couloirs où chaque recoin a été prétexte à des attouchements furieux, nous arrivons enfin à ce fameux fumoir.
Il est désert. Il est vrai que, depuis les interdictions de fumer dans les lieux publics, ce genre d’endroit n’a plus lieu d’être. Il y a là quelques canapés, visiblement vieillots mais en parfait état, quelques tables basses, une petite bibliothèque qui occupe un pan de mur, et de l’autre côté une immense baie vitrée s’ouvre sur la campagne environnante.
Il n’y a pas de porte à cet endroit, n’importe qui pourrait arriver, mais je n’ai pas le temps de dire ouf, Jennifer m’a déjà projeté sur l’un des canapés et s’est emparée de ma queue. Elle la suce avidement, avec une énergie insoupçonnable, comme si sa vie ...