Tous pour une
Datte: 30/06/2020,
Catégories:
historiqu,
Auteur: Pierre Siorac, Source: Revebebe
... Nous allons rouvrir nos plaies, et souffrir encore plus qu’avant…
— Nous ne souffrirons plus, Caroline, plus jamais. Un carrosse et deux amis fidèles nous attendent dehors.
Soudain, Aramis se figea et porta la main à l’épée cachée sous sa robe de prêtre. Un homme en noir accourait en leur direction…
— Rochefort ?
— Partez vite, mon ami… Le prince est sorti du bureau du Mazarin. Il est furieux de la disparition de Madame, mais d’Artagnan le balade d’étage en étage. Vous avez peu de temps… Faites vite.
— Alors… nous dirons quatre amis, car vous en êtes cette fois, Rochefort…
— Votre histoire m’a bouleversé… Je ne suis pas qu’un tueur, j’ai aussi un cœur qui bat.
— Puisse-t-il battre longtemps pour ce que vous faites… Un pour tous ?
— Non, Monsieur… Cette fois, ce sera Tous pour Une.
Les deux amants sortirent promptement du Louvre devant lequel un carrosse et deux cavaliers attendaient. Ils montèrent à l’intérieur, claquèrent la porte, et le cocher démarra en trombe. La violence d’une secousse fit tomber Caroline ...
... aux genoux de son amant. Il se pencha pour la relever…
— Non, mon amour… Laisse-moi donc faire, dit-elle en passant sa main dans l’entrejambe du chevalier.
— Que fais-tu Caroline ?
— Je cherche ton épée…
Elle dégrafa son pantalon et pris son sexe déjà dur entre ses doigts. Après avoir fait monter l’excitation d’Aramis à son paroxysme, elle remonta sa robe et vint s’asseoir sur lui. Elle était prête, elle aussi… elle sentit entrer en elle le sexe large et chaud de son amant, et se mit alors à l’embrasser à pleine bouche tout en déchirant le haut de son vertugadin.
— Je veux ta bouche sur mes seins, mon amour… Lèche-les, suce-les, mordille-les…s’il te plaît… Oui… comme ça… Oui…
Ils jouirent tous les deux rapidement, presque immédiatement, comme les adolescents qu’ils étaient soudain redevenus… Puis, calmés, assis à nouveau l’un en face de l’autre, ils se contemplèrent longuement, sans avoir besoin de parler. Le temps qu’on leur avait volé n’avait rien changé ni dans leurs âmes, ni dans leurs cœurs. La vie recommençait…