1. L'autographe


    Datte: 26/06/2020, Catégories: fh, inconnu, bus, volupté, fdomine, Voyeur / Exhib / Nudisme noculotte, strip, facial, nopéné, portrait, Auteur: Maldoror, Source: Revebebe

    À peine entré dans le bus, je la remarquai aussitôt. Assise sur un siège dans le fond du véhicule, elle promenait ses grands yeux clairs dans la nuit, les lueurs électriques des néons de la cité des Anges coulant sur son visage. Je n’en crus tout d’abord pas mes yeux, mettant cette apparition sur le compte de la soirée arrosée que je venais de passer chez des amis californiens. Et pourtant, elle était bien là, guidant chacun de mes pas hésitants comme un phare dans les ténèbres.
    
    Elle était d’une beauté princière, possédant une troublante innocence chargée d’une perversité qui me rappelait Taylor Rain, une pornstar américaine qui m’avait accompagné, ces dernières années, de ses performances. Le teint ivoire, la jeune inconnue laissait entrevoir une rangée de dents régulières et blanches que venait taquiner une mèche de ses longs cheveux noirs. Un léger trait de khôl épousait le contour de ses yeux en amande et ses lèvres frémissantes, à l’image de ses ongles, étaient colorées de rose. Sur ses épaules chétives, qui trahissaient une ossature des plus fragiles, reposaient deux fines bretelles de coton violet. L’une d’entre elles avait d’ailleurs glissé le long de son biceps, révélant la rondeur d’un sein d’adolescente que j’eus tout le loisir d’admirer lorsque, après avoir longuement titubé, j’arrivai enfin jusqu’à elle.
    
    Je m’installai alors à ses côtés, quoique nous fûmes les seuls passagers du bus. Elle me remarqua à peine, se contentant de rajuster de ses doigts ...
    ... effilés sertis de bagues la bandelette de tissu noir qui ornait son cou gracile. Une fois en place, j’eus tout le loisir de la détailler. Sa peau exhalait un doux parfum ambré qui venait contrarier pour mon plus grand bonheur l’odeur infecte de tabac qui imprégnait mes vêtements. Sa robe légère remontait sur le haut de ses cuisses au galbe travaillé. Logés sous le siège en face d’elle, les mollets de la jeune femme étaient sanglés par des lanières de cuir qui se perdaient dans d’épaisses chaussures blanches à talons compensés. Incontestablement, elle avait des jambes de déesse, à la mesure de ses fesses fermes et tendues sous ses hanches anguleuses. L’ensemble de ses courbes témoignait ainsi de la vigueur de ses muscles, laissant augurer un corps souple et dynamique, prêt à tous les outrages. Car je n’avais désormais plus qu’une envie, celle de la prendre sur-le-champ, culbuter son joli petit cul à l’en faire hurler. Mais ce fantasme étant malheureusement condamné à le rester, tant je n’aurais jamais pu ne serait-ce qu’adresser la parole à cette princesse de la nuit, je décidai de me perdre dans une contemplation platonique.
    
    De toute évidence, elle n’avait que faire - ou n’avait pas remarqué ? - de la bretelle qui avait glissé le long de son épaule. D’où j’étais, je distinguai la naissance du mamelon qui pointait à travers le tissu de sa robe. Je m’aperçus par la même occasion que cette maigre étoffe, qui exhibait sans retenue ses omoplates et ses reins, ne couvrait le corps de ...
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