Une voisine sans gêne - Histoires de Sexe

Une voisine sans gêne

... dans sa chambre, quand elle est revenue, il avait disparu. Nous nous sommes inquiétés et je suis venu de suite. Mais à tous les étages, j’ai vu vos affichettes. Vous avez eu une excellente idée, et une personne normale ne se serait pas inquiétée. Mais elle était tellement affolée qu’elle n’a rien vu.
— Je vous avoue que je ne savais que faire de cet enfant.
— Mais je ne vous reproche rien, bien au contraire, si tout le monde pouvait avoir autant de bon sens que vous ! Au revoir, merci, et mes félicitations pour vos réflexes.

Le flic est reparti en souriant. Une affaire qui ne lui aura pas trop donné de mal. Mais cela ne va pas arranger mes relations avec ma voisine pense Guy.

En effet, pas de signe de vie de cette fille. Mais comment son neveu a-t-il pu échapper à sa surveillance ? Et pourquoi n’est-elle pas venue me voir pour se renseigner ? Elle est un peu bizarre, mais tant pis. Ce soir je vais pouvoir aller sur Internet, demain repos.

Le lendemain après-midi, alors qu’il est à l’ordinateur, on frappe à la porte. Qui peut bien venir de cette heure-ci ?

À peine le battant entrouvert, le petit Martin se précipite dans ses bras. Derrière lui, une femme jeune.

— Bonjour monsieur. Je suis la maman de Martin. Excusez-moi, mais je venais chez ma sœur, elle n’y est pas. Mon fils en passant devant chez vous a frappé à votre porte. Hier au soir il m’a raconté une histoire à laquelle je n’ai rien compris, il m’a dit avoir joué à l’ordinateur chez Guy.
— Oui, votre ...

... fils a bien joué à l’ordinateur chez moi.
— Mais comment se fait-il ? je l’avais confié à ma sœur. Ou bien je dois en conclure qu’elle était chez vous et que pour qu’il vous laisse tranquille tous les deux, vous l’avez mis devant l’ordinateur.
— Jamais de la vie, votre sœur n’est pas venue ici.
— Et, c’est par hasard que Martin vous connaît.
— Laissez-moi vous expliquer…
— Je n’ai pas besoin d’explications, j’ai compris, au revoir.

Et elle part en claquant la porte. Et merde, je n’ai que des embêtements avec cette famille ! Ou sa sœur ne lui a rien dit, ou bien elle ne l’a pas crue. Après tout je m’en fous, qu’elles aillent se faire voir ailleurs.

Et il retourne sur internet.

Pris par la vision d’un film sur DVD, il entend sonner à la porte. Qui vient encore m’emmerder !

Devant lui, la même bonne femme, la mère de Martin.

— Monsieur…
— Ah, écoutez, j’en ai marre de vous et de votre sœur, laissez-moi, soyez tranquille je ne toucherai plus Martin, vous seriez capable de m’accuser de pédophilie.
— Ne vous énervez pas, je sais tout. Ma sœur m’a raconté ce qui s’était passé et je viens m’excuser et vous remercier.

Pendant ce temps le petit s’est glissé entre eux, est entré dans l’appartement.

— Martin, reviens ici, laisse monsieur tranquille. Vous permettez, je vais le chercher.

Elle entre, récupère son gamin et revient.

— Je suis sincèrement désolée de vous avoir accusé à tort tout à l’heure et vous renouvelle mes excuses. Je ne vous dérange pas ...