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Don Booth et la théière disparue
Datte: 10/04/2018, Catégories: h, fh, fff, fffh, couple, bizarre, hotel, Voyeur / Exhib / Nudisme Masturbation Oral pénétratio, Partouze / Groupe Humour policier, Auteur: Yuri Netternich, Source: Revebebe
... suis… — … passé à travers, oui, on sait ! — Mais, comment ? — Il nous est arrivé la même chose à tous. — Sauf qu’à ces quatre-là, on leur a volé en plus leurs vêtements. — On ne les a pas vraiment volés… Enfin c’est une longue histoire, je vous l’ai dit. — Vous voulez dire que vous étiez tous les quatre nus lorsqu’on vous a poussé à travers un mur ? Le karma est bien étrange. — Bon, ça ne nous dit pas comment sortir, dis-je pour couper court à toute tentative d’explication. — La sortie se découpe dans l’esprit de l’homme sain ! Tout le monde resta un instant silencieux, les visages graves dans la lueur blafarde de la torche de Sauyères. Aucun d’entre nous n’avait ouvert la bouche, ce qui voulait dire que… — Tabernacle ! Il y a encore un autre gars enfermé dans ces souterrains ! — Oui Sauyères, ajouta Agathe, c’est pire que le métro aux heures de pointe ! — Qui est là ? Montrez-vous ! — La vision n’est donnée qu’à celui qui voit ! — Cette histoire commence à me gonfler… Sauyères s’approcha du coin d’où provenait la voix, la torche brandie droit devant lui. Il éclaira une silhouette hirsute et sombre. — Un démon, cria Joe l’Indien. — Oh non, intervint Aurélie, c’est Monsieur Labitemba ! Tout le monde garda le silence un instant, digérant l’information. — Euh… qui est Monsieur Labitemba ? — Le treizième convive ! Souvenez-vous, il y avait treize chaises autour de la table. Vous aviez fait remarquer que l’une d’entre elles était vide. C’était ...
... celle de Monsieur Labitemba. Il est venu, et puis il a disparu… Nous pensions qu’il était reparti chez lui, mais en fait non, il était prisonnier ici depuis tout ce temps ! — Et je suppose que ce Monsieur est policier ? — Celui qui enquête voit ; celui qui voit comprend ; celui qui comprend sait ! — Je suis le seul à ne rien comprendre à ce qu’il raconte ? demandai-je. — Monsieur Labitemba est le gourou du village d’Aj’tenkul, une contrée reculée. Il est guérisseur, devin, shaman, gouverneur, prêtre, philosophe et guitariste. — Guitariste ? — Oui, une célébrité dans son domaine, il a même accompagné Lenny Kravitz sur scène lors d’une tournée ! — On peut jouer et entendre les sons. Mais on peut aussi ne pas jouer et percevoir les sons qui ne sont pas. — Dites-moi, il ne serait pas un peu « toc toc » votre gaillard ? — Don ! Tu recommences à tes moquer des gens qui sont différents ! — Ouais, ben, désolé Karen, mais je ne comprends pas très bien ce que le gourou d’une secte de rockeurs vient faire dans cette histoire ! — Monsieur Labitemba voit des choses que les autres ne perçoivent pas. — Comme les médiums qui voient des gens qui sont morts ? demanda Sauyères avec empressement. — Celui qui est mort n’est plus. Celui qui vit est, mais ne sera plus. Celui qui ne vit pas n’est pas toujours mort. — Ouais, OK, c’est bien beau, repris-je, mais ça ne nous dit pas où est la sortie ! — Ceux qui veulent sortir avancent, et si leur foi est suffisante la sortie apparaît ! — ...