1. Don Booth et la théière disparue


    Datte: 10/04/2018, Catégories: h, fh, fff, fffh, couple, bizarre, hotel, Voyeur / Exhib / Nudisme Masturbation Oral pénétratio, Partouze / Groupe Humour policier, Auteur: Yuri Netternich, Source: Revebebe

    ... bourré d’anti-oxydants, intervint Agathe.
    — Oh My God, impossible de trouver un foie en bon état chez un buveur de vin, croyez-moi, il ne fera pas un donneur sain !
    
    Ce couple snobinard commençait doucement à me taper sur les nerfs, mais, fort heureusement pour le Lord, Agathe changea de sujet :
    
    — Il me semblerait logique de fouiller ce manoir de fond en comble.
    — Oui, très bonne idée, ajouta Karen.
    — Aurélie, vous connaissez bien les lieux, accompagnez-nous.
    
    Dans ma tête, le fantasme de trio venait brutalement de se transformer en un carré magique du plus bel effet. J’espérais que personne ne remarquerait mon air épanoui et mon érection lorsque j’emboîtai le pas aux trois filles, laissant les deux affreux taper du poing sur la table en réclamant du thé.
    
    — Quel horrible couple, commenta Karen.
    — Je ne vous le fais pas dire, répondit Agathe. Entre lui qui pète plus haut que son cul et elle et ses organes, ils font une sacrée paire !
    
    Elle avait de la classe cette enquêtrice française, elle me plaisait ! Accepterait-elle de devenir mon associée avant la fin de ce récit ?
    
    — Vous avez un passe ? demanda-t-elle à Aurélie.
    — Oui, bien sûr, que voulez-vous en faire ?
    — Ça nous sera utile pour fouiller les chambres.
    — Les chambres des invités ? Vous n’y pensez pas ! Ça ne se fait pas ! Et puis de toute façon, ils ne peuvent pas être responsables, la théière a disparu depuis plusieurs jours et vous êtes tous arrivés hier ou aujourd’hui…
    — Pas ce Willis, lui est ...
    ... là depuis deux ans, fis-je remarquer.
    — Nous commençons par les parties communes, d’accord ? Et nous ferons les chambres en dernier si nous n’avons rien trouvé, trancha Karen.
    
    La fouille fut longue. Le manoir-hôtel était immense et comptait autant de pièces que le palais d’un roi du pétrole. Par moment, depuis une fenêtre, j’apercevais des lumières dans le parc, voilées par le brouillard. Visiblement Nooth passait en revue chaque millimètre de pelouse.
    
    Les couloirs étaient vides, les domestiques étaient sûrement tous occupés avec Sauyères et Takano. Je les plaignais, l’interrogatoire ne devait pas être agréable. Les trois filles et moi restions le plus souvent ensemble, parfois l’un ou l’autre s’éloignait un peu, s’arrêtait pour vérifier quelque chose, le travail avançait bien et j’étais heureux qu’Aurélie et Agathe soient avec nous, j’aurais détesté devoir faire équipe avec l’un des autres.
    
    Mais malgré tous nos talents de détection et notre expérience impressionnante, la théière mystérieuse restait aussi introuvable qu’un dollar sur mon compte bancaire. La soirée avançait, nous commencions à fatiguer. En plus le décalage horaire se faisait sentir, c’était peut-être pour ça que je me sentais si vaseux ? Ou alors le vin… ou peut-être le minibar… ou le repas trop copieux… Bon sang, dans tous les cas, mes intestins hurlaient pendant que mon estomac se prenait pour Steve McQueen dans La grande évasion.
    
    Nous étions dans un des nombreux couloirs du château lorsque mes ...
«12...91011...27»