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Couleur café…Que j'aime ta c...... (1)
Datte: 25/06/2020, Catégories: Partouze / Groupe Auteur: RobyMartine, Source: Xstory
Que n’ai-je entendu, lorsque j’ai parlé de me marier avec Nadia ? Et ce que je n’ai pas entendu, je l’ai imaginé au vus des regards que me portaient mes amis et les autres. Elle est trop jeune pour lui! Elle est belle et lui pas un canon! Ils ne sont pas du même milieu! Elle l’épouse pour son fric! Elle lui a mis le grappin dessus pour obtenir un titre de séjour et se faire naturaliser! Elle va le cocufier! Etc…Etc… Certains avaient raison : Belle, jeune, pas du même milieu…. D’autres avaient torts : Fric, carte de séjour, cocufiage. Les dix années qui ont suivis ce mariage ont apporté la preuve que j’avais raison. Sinon, pourquoi Nadia serait encore avec moi ? Pourquoi elle m’aurait fait deux beaux enfants, deux filles aussi belles que leur mère. Des enfants dont elle s’occupe. Nadia n’a même pas cherché à gagner son indépendance car c’est elle qui a choisi ce rôle de mère au foyer. Mais…Mais… Je me souviendrai toujours de ce jour. J’avais été les chercher en vacances et j’avais passé un weekend avec elles avant de les ramener à la maison. Je conduis. Les filles sont derrière. Pipelettes qui me saoulent de leurs exploits au club Mickey et de leurs progrès de natation avec leur moniteur : Ned. Ned ceci…Ned cela… Le téléphone de Nadia indique l’arrivée d’un Sms. Elle regarde : — Encore de la pub! Dit-elle, manifestement exaspérée. — Moi je sais qui c’est. Minaude la plus jeune. — Moi aussi. Confirme la plus vieille. — ...
... Et c’est qui ? Voilà la question que je n’aurais pas dû poser et qui va changer mon existence et celle de Nadia. — C’est Ned. Je reconnais la musique. C’est moi qui l’ai choisie pour que maman "sait que c’est lui". — C’est son amoureux. Enchérit la plus jeune. — Menteuse. — Je suis pas une menteuse. Ils se font des bisous. — Allons les filles. Taisez-vous un peu. Vous saoulez votre père. Ces paroles de Nadia ne me rassurent pas du tout. Nous échangeons un regard. Elle est mal à l’aise c’est évident. Je tends la main vers elle : — Donne. — Pierre je t’en prie, tu vas ne vas pas croire…. — Donne. Elle me tend son smartphone. Il est encore en marche. Pas besoin de mot de passe. Le dernier message est sans nom de correspondant mais le texte est sans ambiguïté. **Tu me manques déjà. Il ne me reste que ton string pour t’imaginer** Je stoppe la voiture sur le bas-côté. Je remonte toutes les conversations entre eux. Pas de doute ils sont amants. Amants au point de se dire des choses que je ne pensais pas pouvoir lire sous la plume de ma femme. — Pierre. Je vais t’expliquer. — Non. Pas maintenant. Pas devant les filles. A la maison. Je suis cocu. Dire que je suis surpris, serait mentir. Je savais que les médisants pouvaient avoir raison. Les 20 années qui nous séparent. Sa beauté. Sa classe naturelle. Combien de fois ai-je surpris le regard d’un homme. Mais je n’étais pas vraiment jaloux. J’appréciais ces regards, je les provoquais même ...