1. Un garçon timide


    Datte: 10/04/2018, Catégories: 69, pénétratio, mélo, Auteur: Bertrand D, Source: Revebebe

    ... minutes plus tard, ils tombent dans les bras dans les bras l’un de l’autre.
    
    — Je t’invite pour le week-end, lui propose William.
    — Heu, c’est que je suis prise. Attends je vais essayer de me décommander.
    
    Elle s’éloigne, discute un moment au téléphone, son correspondant semble difficile à convaincre. Elle revient avec un sourire un peu crispé.
    
    — Ça y est, je me suis libérée. Il me faut rentrer, car il m’attend à la maison. Il partira seul ce soir chez ses parents.
    — Je te donne mes coordonnées, tu viendras dès que tu pourras.
    
    William se demande s’il ne rêve pas. Il l’a retrouvée, elle vient passer le week-end et elle a menti à son Jules. Vite il me faut tout préparer.
    
    Elle est arrivée à deux heures et la fête a commencé. Toute l’après-midi, la nuit, ils se sont aimés. Le dimanche matin, vers onze heures ils ont émergé, follement heureux, mais fatigués.
    
    — Allons au restaurant, j’en connais un bon, on rentrera vite ensuite, je te veux encore.
    — C’est toi le patron, toi qui décides, lui dit-elle en riant.
    
    Il a choisi celui dans lequel ils se réunissaient entre copains quand ils étaient en BTS. L’accueil est sympathique, il connaît le patron. Ce dernier, en les accueillant leur dit :
    
    — Allez là-bas, à la petite table, vous serez tranquilles, personne ne vous dérangera. Tiens, il y a aussi Bernard, avec un copain.
    
    Tous deux se sont dirigés vers leur table. Marie, un peu en arrière, paraît contrariée.
    
    — Excuse-moi, lui dit-il, j’en ai pour un ...
    ... instant, je vais dire bonjour à Bernard.
    — Oh, non, ce n’est pas un gars intéressant. Laisse-le tranquille, restons tous les deux.
    — Tu le connais ?
    — Oui, nous nous sommes rencontrés et cela ne s’est pas très bien passé entre nous.
    — Je ne peux pas l’ignorer, d’autant que le patron va lui dire que je suis là. Il a abandonné en dernière année, il n’arrivait pas à suivre. Si je l’ignore, il semble que je me sens supérieur à lui. Je ne peux pas lui faire ça, j’y vais.
    
    Et il part rapidement sans regarder Marie.
    
    — Salut Bernard, bonjour, comment vas-tu ?
    — Bien. Je vois que ça roule pour toi. Tu es avec Marie.
    — Oui, tu la connais ?
    — Tu te l’es payée ?
    — Oui, tout le week-end.
    — Moi, je n’en ai plus les moyens, deux cent euros, c’est trop cher pour moi maintenant. Il est vrai que tu as un bon boulot. Remarque elle les vaut bien, tu ne vas pas t’ennuyer.
    
    William a cru recevoir un coup de poing dans l’estomac.
    
    — Bon je te quitte Bernard, je vais la rejoindre.
    — Salut, et profites-en bien.
    
    Complètement sonné, William est d’abord allé aux toilettes se mouiller le visage. Marie a couché avec Bernard pour deux cent euros ! Mais c’est une pute alors ! Ce n’est sûrement qu’un coup de bluff de sa part, pourtant il avait l’air sincère. Je vais essayer de la sonder, l’air de rien.
    
    Il est revenu à la table, mais Marie n’y est plus. Pas de manteau, elle est partie. Il est allé voir le patron, lui a demandé si elle lui avait dit quelque chose.
    
    — Non, elle m’a dit ...
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