Lectures érotiques (22). John Flaherty-Cox : « Alicia » (Editions Blanche, 2007)
Datte: 10/04/2018,
Catégories:
Dans la zone rouge,
Auteur: Olga T, Source: Hds
... vie nous a séparés, Agun et moi, pendant plus de sept ans, avec pratiquement aucun espoir de nous revoir. Pourtant, si loin de moi, elle m’est restée fidèle, toujours amoureuse. Nous avons toujours maintenu le contact, elle a toujours été ma confidente mais aussi, comme le font dans le roman Alicia et Chou Li, nous avons aussi échangé des SMS, des emails passionnés, y compris alors que je n’avais aucune perspective, que j’étais sous la coupe de Rachid et séquestrée par Hassan. J’ai toujours pensé que nous nous retrouverions. Nous avons même, prenant des risques parce que je faisais ça en cachette de Rachid, puis d’Hassan, fait l’amour au téléphone et ça reste un souvenir merveilleux.
C’est lorsque nous avons reconstitué notre couple avec Philippe que celui-ci m’a dit avoir compris que je devais retrouver Agun, la faire venir près de moi. C’est lui qui m’a encouragé à aller la retrouver en Thaïlande, puis à la faire revenir en France. Je lui dois ce bonheur et jamais je n’oublierai cette preuve d’amour, mais qui était aussi un risque, car il faisait le pari que j’étais capable d’aimer un homme (lui) et une femme (Agun)
Comme Alicia aime à le pratiquer, je ne manque jamais de posséder Agun, de la baiser avec mon gode. Mais contrairement à Alicia, je ne recherche pas la réciproque. C’est moi qui porte le gode ceinture, dans notre couple, je suis en quelque sorte le mâle et Agun est la femme, elle est ma compagne, mon épouse.
J’aime, je réclame qu’elle me doigte, ...
... qu’elle me branle mon clito, qu’elle me doigte, qu’elle me fiste, qu’elle me bouffe la chatte. J’aime aussi quand nous nous faisons jouir chatte contre chatte, clito contre clito, j’adore lui faire l’amour ainsi. Je suis une tribade et fière de l’être.
« Alicia » m’a interpellé parce que ce roman m’a rappelé la chance d’être bisexuelle. Je ne saurais me passer des étreintes viriles, d’être possédée, baisée par un mâle. Mais rien ne remplace la tendresse des caresses féminines : une femme, parce que femme, connait si parfaitement comment amener sa partenaire à l’extase. Pour ne prendre qu’un exemple : Philippe sait me faire vibrer en pratiquant sur moi le cunnilingus, mais, quel que soit l’art avec lequel il le pratique, il sait qu’il ne peut, à ce sujet, rivaliser avec une amante, et notamment avec Agun, qui sait me donner avec sa langue un plaisir incomparable.
Pour terminer, j’ai offert ce roman à Agun, lui disant combien je l’ai aimé parce qu’il m’avait fait pensé à notre amour.
Agun l’a lu et m’en a parlé avec franchise, me prenant la main, moi l’interrompant par des baisers tendres. Je reproduis de mémoire notre dialogue avant que nous ne faisons l’amour, d’abord avec tendresse, puis avec passion.
• Tu as aimé ce roman, mon Agun ?
• Il y a de superbes passages, l’amour entre Alicia et Chou Li me rappelle en effet le nôtre.
• Ca t’a excité chérie ? Moi après l’avoir lu, si tu te souviens, je suis venue chez toi et sans explications je t’ai rejointe dans ton ...