Vingt-quatre heures de folie
Datte: 20/06/2020,
Catégories:
fh,
fplusag,
jeunes,
amour,
dispute,
Oral
pénétratio,
mélo,
Auteur: Phileras, Source: Revebebe
... s’est-il passé pour qu’il puisse écrire des propos aussi violents ? Elle sort immédiatement son téléphone portable pour l’appeler, mais elle tombe directement sur la messagerie. Puis, très rapidement, elle sent son ventre se contracter, sa gorge se serrer, elle ne peut pas résister et s’effondre en larmes. Elle n’a plus faim. Son esprit se met à tourner en rond, il faut qu’elle se sorte de ce cercle vicieux. Ne trouvant pas de solutions, elle se dirige vers son buffet et sort une bouteille de whisky. Elle s’en sert un grand verre à jeun ce qui lui fait tourner la tête, mais apaise un peu sa douleur. Cela faisait vraiment longtemps qu’elle n’avait pas autant pleuré pour un homme, un homme qu’elle connaissait si peu quelques heures auparavant.
Alain est dans un état second, il se rend chez Dora pour lui parler de l’affaire et pour prendre les mesures qui s’imposent pour l’organisation de la soirée banquet. Dora voit arriver un grand jeune homme au visage contracté et aux yeux très rouges. Elle le fait s’asseoir, l’écoute et essaye de le calmer. Ses propos produisent l’effet inverse :
— Vous savez, Alain, il semble assez difficile pour une femme de résister à ce fameux Carlos. Quand je suis arrivé dans cette petite ville, il nous a donné un sérieux coup de main pour remettre en état notre local. Un soir, alors qu’on avait travaillé assez tard, j’ai succombé à ses avances. Carlos est un bel homme. Ce n’est pas un drame de faire l’amour avec un homme, même s’il a ...
... déjà séduit beaucoup de femmes. Vous n’êtes pas marié à Barbara à ce que je sache, et c’est bien vous qui lui avez fait des propositions.
— Cela ne m’empêche pas d’être complètement noué et d’avoir envie de la « baffer ». Pour moi, cette femme n’est qu’une petite pute.
— Stop, Alain, stop ! Tes propos dépassent ta pensée. Viens avec moi et allons manger un sandwich en marchant, ça te calmera un peu.
Dora et Alain s’en vont vers la grande esplanade. Une petite boutique vend des sandwichs et des boissons diverses. Dora et Alain s’assoient sur un banc public :
— Alain, j’ai besoin de toi, de Barbara et de Carlos. Je te demande de ne rien faire contre Barbara, et surtout, aucune violence qu’elle soit physique ou verbale. On ne lève pas la main sur une femme, même quand on est énervé.
Alain a encore les yeux très rouges, mais commence à mieux se contrôler :
— Je vous le promets, Dora, vous pouvez me faire confiance.
— Entre nous soit dit, c’est la première fois que je vois un garçon de ton âge se mettre dans un tel état avec une femme qui vient de s’offrir à lui. Tu n’étais pas obligé d’accepter. Elle ne t’a pas mis un revolver sur la tempe.
Alain, qui a toujours le cœur très gros ne répond pas ou plutôt il répond en changeant de sujet :
— Si vous voulez, on va aller à la salle polyvalente et je vous montrerai comment je vois les choses. Après, je vous laisserai prendre la tête des opérations. Je ne veux voir cette Barbara qu’à minima, et si possible, pas ...