1. Fraîcheur Corrompue


    Datte: 17/06/2020, Catégories: fh, ffh, couple, vidéox, exercice, Humour Auteur: Collectif Antilogies, Source: Revebebe

    ... costume gris avec une cravate bleu marine et un brassard ridicule. Je l’avais trouvé séduisant. J’étais une gamine sans cervelle, je lisais du Delly, c’est loin tout ça.
    
    Bref, nous voilà fiancés ou quasiment. Il était sursitaire, il fallait qu’il ait fini son service militaire pour nous marier. Et aussi avoir trouvé du boulot. C’était plus facile qu’aujourd’hui mais enfin, ça faisait un bail ! Moi, je ne pouvais qu’arriver vierge dans le futur lit conjugal, c’était comme ça, les jeunes d’aujourd’hui ne connaissent pas leur bonheur.
    
    La première fois qu’il m’a embrassée sur la bouche, c’était dans un lavoir de la vieille ville, la nuit était tombée, l’eau qui coulait sur de l’eau me donnait envie de faire pipi.
    
    On se débrouille comme on peut, je vous fais grâce des détails mais j’avais des désirs, comme tout le monde. Lui aussi. La preuve, je l’ai vu un jour rôder dans le quartier où des femmes faisaient le trottoir. Je l’avais suivi, je vous dis que j’étais amoureuse.
    
    Il allait de l’une à l’autre, moi j’étais cachée sous un porche, le cœur battant. C’est avec une grande brune excessivement vulgaire qu’il a passé la porte d’un hôtel. Je savais que les garçons sont comme ça, ils ont des besoins à satisfaire, ils doivent jeter leur gourme comme on dit dans les romans anciens. Nous les filles, il nous faut rester fraîches, je radote, excusez-moi.
    
    Une femme m’a dit de dégager, que l’emplacement était à elle et que si je m’incrustais elle appellerait son Jules. ...
    ... Alors je suis partie mais le samedi suivant j’y étais, sous ce porche, j’avais une jupe bien courte, des escarpins rouges et je m’étais maquillée à outrance. Elle est revenue me dire de foutre le camp, la femme. Puis son Jules m’a trouvée intéressante. Il lui a dit de se mêler de ses oignons et de retourner au turbin. Il m’a payé à boire, il m’a baratinée comme on disait alors.
    
    Pas question de me mettre sur le trottoir, il voyait que j’étais une fille bien. Je n’ai rien cru de ses salades, j’ai fait semblant. Je l’ai suivi, il m’a fait l’amour tout à fait convenablement, il voulait me mettre en confiance. Il a été époustouflé quand il s’est rendu compte que j’étais vierge. Il a sûrement pensé qu’il aurait pu tirer un bon prix de moi en me livrant à un amateur de chair fraîche.
    
    Moi j’avais eu un peu mal et pas du tout de plaisir. Il m’a dit que ça viendrait à l’usage. C’est venu. Avec lui, avec d’autres, à qui il me vendait parfois. Et avec mon mari, épousé dans l’église qui nous avait vus en premiers communiants, robe de mariée et tout le tralala, fraîche fiancée à la virginité intacte, du sang on en trouve si facilement.
    
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    Une courbe fine et souple d’ébène ; le doigt glisse lentement en elle, puis l’abandonne à peine.Un frisottis plus loin, la lumière hésite entre l’ongle rose et le fil pubien.La tête blonde de Jørgunn se cale un peu mieux sur l’aine de Ming-yue, qui lui offre son creux.La bouche norvégienne en rouge nacré donne un soupir à faire ...
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