La fin du Vladimir Monomaque - Histoires de Sexe

La fin du Vladimir Monomaque

... sur le sujet.

— Je comprendrai jamais comment tu as pu te taper tous ces types.
— Et alors… Merde… Je t’ai dit que j’avais bu et fumé des pétards. Je voulais faire mal, humilier Misha. L’écraser. Tout, quoi ! Pour me venger, avoir moins mal moi-même, puis la situation m’a échappée. Quand tu perds la boule, le sexe, c’est comme l’alcool : à un moment donné, tu ne sais plus où t’en es. Alors le tout l’un dans l’autre, t’imagines… J’étais folle à lier…
— Et Kirill, on dit qu’il est équipé comme un taureau ?
— Putain, on dirait que ça t’excite ! Il a rien dans la culotte, Ivan ?
— Allez, fais pas ta mijaurée ; tu sais très bien ce que je veux dire.
— Tu veux la vérité ? Je me souviens pas, sinon que ça faisait quand même une sacrée sucette. Celui qui m’a le plus marquée, c’est Feodor, un vrai méchant ; il me défonçait comme s’il n’avait pas baisé depuis des mois.

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Caro est hébergée chez sa mère. Elle aborde le huitième mois de grossesse ; elle est depuis peu en congé de maternité. Le commandant Alain Machin lui rend visite.

— Le père le sait ? questionne-t-il en montrant le ventre de Caro.
— Non.
— Ah oui, c’est vrai… Vous vous étiez disputés. À juste titre, du reste ; un vrai faux-jeton : il est marié, et bien marié.

Caro est perplexe. Que cherche le commandant ? En sait-il plus qu’il ne dit ? Prêche-t-il le faux pour savoir le vrai ? À quelle fin ? Il n’y a pas d’enjeu.

— C’est pour me dire ça que vous êtes passé me voir ?
— Non, je voulais voir comment vous alliez, et savoir si vous accepteriez mon invitation à dîner.
— Vous m’avez bien vue ? réplique Caro en éclatant de rire.
— Vous êtes magnifique… C’est une fille ou un garçon ?
— Une fille ; je l’appellerai Aurélie.