Lendemains de fêtes
Datte: 14/06/2020,
Catégories:
fête,
amour,
chantage,
dispute,
théatre,
Humour
policier,
amourcach,
regrets,
Auteur: Hidden Side, Source: Revebebe
... !?
Marianne : C’est parti tout seul, si tu veux savoir.
Fabrice : Non, je ne veux rien savoir. On en reparle après.
Marianne : C’est ça, comme toujours !(Pour Nicolas) Que notre fille m’insulte lui est complètement égal…
(Fabrice débouche le champagne et sert Nicolas.)
Fabrice : Allez, on va pas passer la soirée là-dessus ! Goûte-moi ça, vieux, tu vas m’en dire des nouvelles !(S’adressant à Jennifer) Ma petite chérie en prendra aussi ?
Jennifer : Oui Papa…(Elle se love dans les bras de son père, posant une joue sur son épaule)
Fabrice : Voyons, voyons ! On a un invité, Jenny ! Quand même, que va-t-il penser…
Nicolas : Moi ? Oh, rien.
Acte IV, scène 1
Le salon, où les quatre convives sont attablés en fin de repas.
Fabrice : … et tu sais ce qu’elle lui répond ? « Faudrait pas pousser la plaisanterie trop loin ! »(Avec un éclat de rire) Elle est pas bonne, celle-là ?
Nicolas : Qui ça, l’orthophoniste ?
Fabrice : Mais non, qu’il est con !
Jennifer : Moi aussi, j’en connais une bien bonne ! Alors, c’est deux putes qui prennent l’ascenseur, et…
Fabrice : Mmm, on va peut-être la garder pour plus tard. D’accord, mon Ange ?
Marianne : Quelqu’un veut-il encore du rôti ? Personne…?
Fabrice : Ah, le rôti ! Excellent, n’est-ce pas Nicolas ! C’est vraiment toi la meilleure, ma chérie !
Marianne : Ça dépend, pour cuisiner ou pour baiser ? Inutile de répondre, va… Je me doute de ce que tu vas dire : «J’adôôôres ta cuisine ! »
Fabrice ...
... : Mais mon amour, j’apprécie tout en toi, tu le sais bien ! À commencer par notre petite Jenny, qui te ressemble tant…
Jennifer (à Nicolas) : Tiens, au fait il paraît que vous connaissiez mon père, en fac. Comment il était, à l’époque ?
Nicolas : Tu veux vraiment savoir ? Avec tous les détails ?
Fabrice : Heu… C’est peut-être pas nécessaire, tu crois pas Nicolas !?
Marianne : Mais si, mais si ! Ça pourrait être amusant. Après tout, mon « chéri », on ne connaît de toi que ce que tu veux bien nous raconter…
Nicolas : Tu m’en voudras pas, Fabrice ? Bon allez, je me lance ! Après tout, en 87, tu étais un de mes meilleurs amis. Tout d’abord, il faut bien reconnaître que ses résultats n’étaient pas brillants-brillants. En réalité, Fabrice s’investissait trop dans des activités annexes, de menus travaux qui lui pompaient toute son énergie. Par exemple, il avait entrepris de tester la solidité des lits de sa résidence universitaire.
Marianne : Ah bon ?
Nicolas : Oui. Enfin, seulement ceux des plus belles étudiantes… Néanmoins, cela représentait déjà un travail considérable. Il fallait le voir à l’œuvre, le Fabrice ! Infatigable, courant d’une chambre à l’autre le cœur vaillant. Et les paillasses couinaient, et elles grinçaient ! Mais jamais ne rompaient… Ah ! Mais c’est que mon ami était un artiste ! Un prodige du vilebrequin à tête chercheuse ! Un virtuose de la lime à reluire ! Et pourtant, malgré toute l’énergie dépensée et une implication totale, il ne leur a ...