1. Réalité virtuelle


    Datte: 12/06/2020, Catégories: f, bizarre, voiture, odeurs, fantastiqu, Auteur: Armel, Source: Revebebe

    ... s’emparèrent de sa poitrine. Ils en amenèrent les pointes à une turgescence des plus indécentes, puis glissèrent le long de la peau électrique des globes. Les seins arborèrent leur fermeté des plus beaux jours.
    
    Elle gémit et s’en remit complètement à son acceptation de la féerie rocambolesque. Le pare-soleil s’ouvrit, et elle put ainsi voir dans le miroir qui l’ornait sa jupe se relever sur son bas-ventre. Ses jambes s’écartèrent instinctivement pour laisser apparaître sa toison sombre et épaisse. La fièvre montait tandis que dehors le décor défilait. Elle partait vers des endroits parfaitement inconnus jusqu’alors.
    
    L’assise de son siège devint un organe sensible et humide. Elle vit émerger des lèvres de son sexe entrouvert, par en dessous, le bout rose d’une langue patiente et inquisitrice. Elle glissait dans tous les replis bouillants de son entrecuisse, répondant à ses envies secrètes et inavouées. L’indiscrète n’épargna aucun orifice, d’abord légère, puis de plus en plus insistante.
    
    Elsa ondulait sous ces caresses obscènes et son bassin provoqua d’un mouvement l’intrusion dans le premier passage, puis dans l’autre. Elle alternait les plaisirs. Le premier orgasme la prit avec violence et le moteur s’emballa, passant à la vitesse supérieure.
    
    Le système de ventilation s’était mis en route et la fragrance revint. Cette fois-ci, elle la reconnut : un relent fort et prononcé de luxure et de fornication.
    
    La ceinture qu’elle n’avait pas remarquée jusque là ...
    ... s’incarna en autre chose qu’un organe de sécurité. Elle se mua en une verge démesurée, satinant la peau d’Elsa de l’onguent luisant qu’elle secrétait. Elle s’enroula autour d’elle, entourant sa taille, son ventre, son torse, pour finalement présenter à la bouche déjà ouverte sa tête couronnée de pourpre.
    
    Ainsi possédée, Elsa se laissa aller à l’extravagance. Les spasmes la prirent. Ce qu’elle avait pris pour une langue tout à l’heure se révéla être un autre sexe mâle s’enfonçant au-delà de ses espérances. Il envahit presque tout son être, tenta de rejoindre sa réplique au cœur de sa poitrine soulevée par les râles étouffés. Son corps se soulevait à chaque poussée, au comble du bonheur.
    
    Sa main ne se posa pas sur un levier de vitesse, mais sur un troisième vit raidi à souhait qui n’attendait plus que cela pour manifester son ardeur. Elle émit quand même un cri sous l’effet de cette nouvelle surprise. Sous sa caresse frénétique, un flot blanchâtre en jaillit, inondant le bras d’Elsa. Ce fut comme un signal pour les coulisseaux de velours enfouis en elle. Ils déversèrent leur semence en longs jets continus, les mains pressant ses seins avec tant de force que quelques gouttes de laitance s’en échappèrent, sans douleur, avec la sensation de ce corps toujours contre elle.
    
    Les muscles de sa bouche et de son sexe distendus sur les chairs luisantes, elle se laissait remplir avec délectation, les yeux écarquillés, le nombril palpitant.
    
    La voiture atteignit alors une vitesse ...