La proclamation - Histoires de Sexe

La proclamation

... homme était pour moi une obligation.
— Il n’empêche, lui a répliqué Fahri, toi aussi as droit au plaisir et à la jouissance.

J’étais gêné, je me rendais compte que le sperme mis à part, je n’avais que peu donné à Christine, qu’elle valait beaucoup plus que ces quelques millilitres de liquide odorant.

Fahri a souri.

— J’ai une idée, a-t-il dit, me regardant avec insistance. La semaine dernière, rappelle-toi, tu as bien aimé avaler ton sperme après que je l’aie reçu en bouche. Tu m’as même dit qu’il était « assaisonné » par ma salive. Je te suggère d’aller rechercher ton sperme là où tu viens de l’abandonner. Tu vas t’agenouiller entre ses cuisses et lui lécher le sexe, tu vas y enfoncer la langue, tu iras rechercher le sperme où il se trouve, en elle. Tu n’oublieras pas, au passage, de lui lécher aussi le clitoris. Tu l’as si bien fait, il, y a quelques minutes.
— Je veux lui donner ce plaisir qu’elle mérite, mais toi, comment vas-tu faire pour te satisfaire, pour jouir ? Tu t’es caressé pendant tout ce temps où je m’occupais de Christine et ton pénis a besoin de plus, il a besoin d’évacuer la pression qui t’habite.
— La main pourrait me suffire.
— Non, lui ai-je répondu. Déjà la semaine dernière, tu m’as fait jouir sans que je ne te donne en retour un quelconque plaisir. Aujourd’hui, je veux te donner mieux.
— Ah !
— Je me suis rendu compte que tes doigts avaient fait merveille dans mon anus. Je serai agenouillé devant Christine, les fesses en l’air, ...

... visibles, offertes. Mon anus sera facilement accessible à ta verge. Tu auras toutes les facilités, je t’en prie, accepte et sodomise-moi. Ce n’est pas seulement quelque chose que j’estime te devoir, j’en ai réellement envie.

Christine s’était allongée sur le lit, les cuisses largement ouvertes, je voyais la corolle de ses lèvres intimes, je voyais quelques coulées de liquide s’écouler de son vagin. Je me suis agenouillé devant elle, je me suis baissé et j’ai posé ma langue sur sa fente luisante. J’ai senti Fahri s’approcher à me toucher, il s’est penché et j’ai senti sa langue caresser cette zone que j’ai si sensible. J’ai léché la fente de Christine, d’arrière en avant, récoltant au passage un peu de sperme mêlé de ses sécrétions, et j’ai terminé par laisser ma langue virevolter sur le clitoris. Elle a crié, je savais que c’était de plaisir.

J’ai senti que Fahri introduisait en moi un doigt bien glissant, j’ai gémi. J’avais goûté à mon sperme amélioré, je suis retourné à la source et, cette fois, je l’ai aspiré, je l’ai fait voyager en bouche puis je l’ai avalé. Excitant. Ma langue s’est attardée sur les petites lèvres, les a caressées longuement avant de filer en direction du petit bouton rose bien dur qui n’attendait qu’elle. Fahri avait posé son gland contre mon anus et je le sentais m’ouvrir lentement, par petites poussées répétées. Une petite gêne, pas une douleur. Il s’est retiré et est revenu en poussant un peu plus fort. J’ai bien senti le gland franchir la porte ...