1. L'engrenage


    Datte: 02/06/2020, Catégories: Oral nopéné, Auteur: Evelyne63, Source: Revebebe

    ... et suis un peu moins volontaire. Encore que la situation m’émoustille confusément, j’en oublie presque Damien. Si ce type n’est pas une lumière, il n’en a pas moins l’air baisable. J’hésite entre tout envoyer balader ou jouer à la roulette.
    
    — Pas à moins de cent et capote obligatoire.
    — Tope-là ! qu’il me répond, mais pour ce prix tu me fais la totale.
    
    Merde alors ! Je n’ai jamais eu de pot dans les jeux de hasard. La marge de rétractation est désormais très réduite, si tant est que je veuille en user. À toutes fins utiles, je décide d’ôter mes escarpins, je me vois mal courir avec des talons de douze centimètres. Je les tiens à la main, lui tient mon bras, je n’avais pas prévu…
    
    — Alors ?
    
    La prise est ferme, je me sens coincée. Encore que je pourrais m’échapper, mais l’effet de surprise serait nul. Je dois décider, l’enjeu n’est pas anodin. Les arguments défilent, les rationnels et ceux qui le sont moins, on rejoint quelque part le marais de mes fantasmes. Je n’avais pas imaginé que le jeu puisse être aussi enivrant.
    
    — Ok ! Tu payes d’abord.
    — Que nenni ma poule ! Prouve-moi d’abord que tu les vaux.
    — Comment ?
    — Taille-moi une pipe.
    
    Il exerce une torsion sur mon bras. Je devine qu’il m’invite à me mettre en position, à genoux.
    
    — Là, tout de suite ?
    — Pourquoi pas ?
    
    La force du type est telle que je ploie le genou, mais si je me laisse aller et que j’y reste c’est que je le veux. Le sol pavé est rude, ma position est inconfortable, mes genoux ...
    ... écopent, mais je n’en ai cure. J’ai posé au sol ma pochette et mes escarpins. Mes pensées sont confuses, contradictoires. L’illusion d’être avec mon homme n‘est pas absente et pourtant je sais que je vais sucer un inconnu. Il n’est plus temps d’en chercher la logique, je ne m’y essaie pas et me rends aux forces lubriques. Je les laisse m’envahir, prendre possession de moi, comme je prends possession de la queue que l’autre brandit sous mon nez. Elle est d’une dimension fort honorable, déjà bandée, et légèrement odorante, mais ce n’est pas désagréable.
    
    Je l’ai en main et dégage le gland. Elle est légèrement cambrée vers le haut et bandée à l’extrême. Son désir me flatte. J’ai senti le sursaut de vigueur quand je m’en suis saisi. Je ne parviens pas à faire qu’il se reproduise, bien que je le branle. De mon autre main, je manipule ses bourses. Je sais que je vais l’emboucher. C’est la première fois que je taille une pipe à un inconnu, la chose n’est pas évidente, il m’y faut une certaine préparation mentale.
    
    Encouragé par mes bonnes dispositions le bonhomme relâche. Moi, ce serait plutôt l’inverse, j’en suis encore à reculer l’échéance du moment où je vais le prendre en bouche. L’autre s’impatiente, il a le tort de vouloir franchir les étapes en force, il me bouscule et je me retrouve avec son gland au fond de la gorge à m’écraser la luette. Fatal que je réagisse, je m’étrangle, mais si je mords, ce n’est pas volontaire, ou pas vraiment, juste un réflexe. Il me flanque une ...