Balade en montagne
Datte: 01/06/2020,
Catégories:
ffh,
inconnu,
vacances,
forêt,
amour,
Oral
pénétratio,
Auteur: Bertrand D, Source: Revebebe
... relâchement du pénis le dégage bientôt de son écrin. Ils restent silencieux, aucun n’osant prononcer les mots qui leurs viennent aux lèvres, trop importants, le « je t’aime », ignorant si l’autre éprouve les mêmes sentiments. Leur entente physique est parfaite, mais est-elle suffisante pour qu’on l’appelle « amour » ?
Alors, ils n’ont rien dit et se sont endormis heureux.
Le duvet a glissé et la fraîcheur du matin a réveillé l’un qui en bougeant tire l’autre du sommeil. Ils se sourient puis s’embrassent. En même temps que leurs corps, leurs désirs se sont réveillés. Contre son bassin, Béa sent la verge qui vient lui taquiner l’entrejambe. Luc se dresse sur un coude et la contemple. Elle voit l’admiration dans ses yeux, en est heureuse, mais aussi gênée. Elle se dérobe, se met à plat ventre. L’envers vaut l’endroit : le spectacle, bien que différent, est aussi excitant. Il l’enjambe alors, vient à cheval sur ses cuisses, son sexe entre les fesses de sa partenaire. Il entreprend un massage sensuel du dos. Elle ne peut résister longtemps à ce traitement et se met à quatre pattes, offrant son sexe ruisselant à son amant. Il la pénètre lentement et, s’appuyant sur son dos, vient lui saisir les seins pour continuer ses frictions érotiques. Elle jouit rapidement mais, sans tenir compte de son plaisir, il continue sa cavalcade. Et bientôt Luc explose et un deuxième orgasme vient la foudroyer. Elle s’écroule en l’entraînant.
C’est encore le froid qui les tire de leur ...
... nirvana. Il ramène le duvet sur leurs corps. Elle se tourne vers lui et lui murmure imperceptiblement « je t’aime ». Bien que l’ayant à peine entendu, il a bien compris le sens des paroles. Sa bouche contre son oreille, il lui demande :
— Qu’est-ce que tu viens de dire ?
— Je t’aime, crie-t-elle.
— Moi aussi, réplique-t-il sur le même ton.
La balade dure depuis deux jours. Ils contemplent la forêt, le paysage, d’un même œil. Peu de paroles pour exprimer leurs sentiments, mais beaucoup de complicité. Leurs regards sont bien plus éloquents.
Maintenant ils approchent du village. Chacun va partir de son côté.
Ils ont repoussé jusqu’au dernier instant le moment de se dévoiler. Ils ont voulu tout ignorer de leur vie, métier, adresse, même leur nom de famille. Au moment de se séparer, ils se retrouvent comme deux étrangers.
— Nous ne nous connaissons pas, aborde Luc d’un air gêné. Je m’appelle Luc M… et je suis kinésithérapeute. J’habite Nîmes et j’étais venu en randonnée pour me détendre. En fait, reprend-t-il en souriant, je suis totalement détendu… et heureux. Je suis célibataire, sans attaches et…
Il n’ose dire « Je suis prêt à vivre avec toi si tu le veux bien ». Timide, il hésite à prononcer cette phrase qui les lierait.
Béa a compris le message bien qu’il n’ait pas été exprimé. À son tour, elle prend la parole.
— Eh bien, moi c’est Béatrice C… Je suis employée dans une banque et j’habite Lunel, pas très loin de chez toi, ajoute-t-elle en souriant. J’étais ...