Balade en montagne
Datte: 01/06/2020,
Catégories:
ffh,
inconnu,
vacances,
forêt,
amour,
Oral
pénétratio,
Auteur: Bertrand D, Source: Revebebe
... moi ?
— J’ai déjà couru une petite heure après m’être lavé.
Le bruit de leur conversation a réveillé leur compagne. Elle sort en boitillant et grimaçant.
— C’est la première fois que je couche sous une tente, mais je m’en souviendrai toute ma vie. Ma blessure, l’orage et… tout le reste !
Ses deux compagnons éclatent de rire à l’énoncé de « tout le reste ».
Après avoir pris leur petit déjeuner, elles sont allées se laver. Moins courageuses que Luc, elles se sont limitées au visage, bras et jambes. En revenant, Béa soutient son amie qui claudique.
Pendant ce temps Luc a replié la tente et tout remis dans son sac.
— Et maintenant, comment allons-nous faire ? demande Alice.
— J’ai vu une maison forestière, il y a un téléphone relié au centre de secours. Nous allons nous y rendre, nous appellerons et ils viendront vous chercher.
Alice est ravie de pouvoir être rapatriée rapidement et sans trop de fatigue. Par contre, Béa reste silencieuse, pensive.
Ils ont rejoint l’habitation, Luc portant la blessée, Béa le sac.
Leur appel n’a pas trop surpris le pompier de service, l’absence des deux femmes avait été signalée par leurs copains qui les avaient vainement attendues la veille.
Tous trois bavardent en attendant les secours. Elles veulent savoir ce qu’il allait faire, connaître son itinéraire, les lieux où il compte camper.
Une heure plus tard, un 4x4 des pompiers arrive. Le médecin a confirmé le diagnostic de Luc. Puis, embarquement pour la ville. ...
... Embrassades, remerciements, joie pour Alice, un peu de mélancolie pour Béa.
Enfin, se dit Luc, je vais pouvoir reprendre mon parcours tranquille et me détendre. Bien que ce petit intermède ne m’ait pas déplu. Au moins, me voilà soulagé pour quelques jours.
Il vient de planter sa tente. Pour arriver à l’endroit qu’il avait choisi d’atteindre, il lui a fallu marcher longtemps afin de rattraper son retard. En ouvrant son sac, il constate qu’en ayant nourri ses deux invitées il va se trouver un peu juste. Dilemme : rentrer un peu plus tôt, ou se rationner. Bah, demain matin il décidera.
Il est reparti après une bonne nuit de sommeil. Tant pis, il va faire le parcours complet, même s’il faut un peu se priver. Si, par hasard, il trouve des fruits des bois il les mangera, sinon cela lui fera perdre le peu de graisse qu’il a en trop.
Toute la journée il a cheminé, détendu. Un seul arrêt pour un repas léger et une petite sieste. Dans une dizaine de minutes il arrivera à la clairière repérée sur la carte.
Un bruit le tire de ses pensées, on croirait… non ! pas un gémissement ! je n’ai pas envie de jouer les secouristes professionnels. Et si, c’est bien un appel. Quelle guigne ! Pourtant je ne peux pas passer comme cela.
Il s’approche du bord du chemin et entend un énorme éclat de rire. Béa s’esclaffe à pleines dents devant son air étonné.
— Tu as l’air tout surpris ! Tu ne me reconnais pas ? C’est moi, Béa.
— Mais… qu’est-ce que tu fais là ? Tu n’es pas avec Alice ...