1. Initiation parisienne


    Datte: 01/06/2020, Catégories: fhh, hagé, groscul, poilu(e)s, vacances, caférestau, BDSM / Fétichisme nopéné, init, Auteur: Jean-Paul60, Source: Revebebe

    ... sur le cou gracile, puis il s’interrompt :
    
    — J’ai le méga trou de mémoire… il faudrait ouvrir à nouveau la caverne d’Ali Baba…
    
    Il désigne les pans de la veste qu’elle tient toujours d’une main. Elle se sent devenir écarlate et comme dans un brouillard, elle se rend compte qu’elle obéit à cet homme, sa main lâche la fourrure, elle sent l’air vif sur sa gorge, il la fascine et s’en rend compte.
    
    — Défais un bouton du gilet… voilààà… hum, ça vaut la peine !
    
    Elle obéit à l’homme, dévoilant davantage de blancheur presque nacrée. Cette fois il ne se prive pas de regarder avec avidité le sillon découvert entre deux seins lourds dont l’arrondi laiteux lui apparaît avec ce qu’il devine être de petites veines capillaires.
    
    — Allez referme… non, pas le gilet, juste la veste, ok ? On a eu un bébé il y a peu de temps je suppose ?
    
    Sidérée qu’il en sache déjà autant sur elle, elle questionne :
    
    — Comment le savez-vous ?
    — Ça se voit, j’ai toujours eu un faible pour les jeunes mamans, ça les rend tellement belles…
    
    Elle sent son cœur battre la chamade et se traite mentalement d’idiote. Blaise enchaîne :
    
    — C’est une fille ? Aussi jolie et potelée que sa maman, mais peut-être les cheveux plus foncés car… la maman est une délicieuse fausse blonde, n’est-ce pas ?
    
    Il ajoute avant qu’elle ait pu répliquer :
    
    — Quand je dis une fausse blonde, je ne veux pas dire une décolorée, non… une vraie fausse blonde avec tout ce qu’il faut de châtain là où c’est secret… le pied ...
    ... quoi !
    
    Sandrine en reste coite, c’est la première fois qu’on lui parle ainsi, qu’on la devine, même Paul qui n’a pas sa langue dans sa poche ne l’a jamais disséquée de cette manière, alors que cet homme, ce saltimbanque avec sa vareuse à carreaux, son catogan, ses tempes grises, cet homme pas du tout « comme il faut », comme dirait sa mère, cet homme lui parle avec une sorte d’ubiquité qui lui fait peur et l’attire en même temps.
    
    Blaise boit du petit lait : cette jeune mariée de Province, il s’en amuse ; certes elle doit être bonne à faire reluire, mais au cas où elle le planterait là avec son carton à dessin, il n’en ferait pas une maladie. Il se contente de sourire de toutes ses dents et reprend son crayonnage, ombrant les joues de la petite bonne femme qui prend de plus en plus tournure sur son papier blanc.
    
    Paul s’est accoudé au comptoir du bar-tabac ; certes il a acheté ses cigarettes et en grille une un peu nerveusement, mais surtout il a commandé un cognac pour se donner à la fois le courage et l’envie d’aller jusqu’au bout de ce qu’il croit deviner… son fantasme : prendre Sandrine en même temps qu’un autre homme, la voir également subir les assauts de l’autre et en jouir ; son fantasme, il le sent, va peut-être se réaliser.
    
    Tandis qu’il sirote à petites gorgées l’alcool ambré, des images fortes lui traversent l’esprit : il voit Sandrine ouverte devant lui, la première fois qu’elle accepta l’amour en pleine lumière ; Sandrine à quatre pattes, lui tournant le ...
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