Tranche de vie
Datte: 29/05/2020,
Catégories:
romance,
fh,
couple,
voisins,
amour,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Auteur: Nicolas-photographe2, Source: Revebebe
... repos.
Allongés sur les draps frais dans ma chambre, elle m’a raconté son tête-à-tête avec ma mère. J’en ai fait autant à propos de celui que j’avais eu avec mon père.
— Ils sont sympas, tes parents ; je les aime bien. J’espère que je ne les décevrai pas.
— Pourquoi voudrais-tu ?
— On ne sait jamais. Mais quand même…
— Tu dirais oui ?
— À quoi ?
— Si je te demandais de rester avec moi ?
— C’est une demande en mariage ? Va savoir…
— Je veux savoir, justement !
— Disons que c’est une répétition.
— Et c’est quoi, mon texte ?
— Je ne sais pas. Improvise !
Elle s’est tournée vers moi, soulevée sur un coude, son visage dominant le mien. Elle m’a embrassé comme elle sait si bien le faire, ce qui n’a pas tardé à provoquer une réaction nettement visible de ma part. Sans cesser de me cajoler, elle s’est installée sur moi, s’offrant à mes caresses ; très vite, son souffle court et quelques gémissements retenus m’ont renseigné sur ses envies.
Lorsque je suis venu en elle, j’ai trouvé un fourreau doux, accueillant, chaud, palpitant.
— Je ne retrouve pas mon texte, me souffla-t-elle à l’oreille, mais je crois bien que la réponse à ta question, c’est oui.
Je continuai à lui faire l’amour avec toute la tendresse que j’avais pour elle.
— Je suis… même sûre… que… c’est… oui… me dit-elle au moment même où son plaisir ayant atteint son paroxysme, elle jouissait en me mordant l’épaule pour ne pas crier.
Quelques secondes après, je la rejoignais bien au-delà du ...
... septième ciel.
Ce sont les voix de mes parents qui nous ont tirés de notre somnolence, un long moment après. La fenêtre ouverte de ma chambre nous a permis d’entendre leurs tentatives de séduction d’Arthur. Celui-ci s’est fait prier avant d’accepter l’assiette dans laquelle ma mère avait mis quelques morceaux du rôti de midi. Finalement, il les a mangés de bon cœur sans plus se faire prier.
Nous sommes allés les rejoindre après un rapide passage sous la douche de mon cabinet de toilette. Mon père avait décidé que je devais en avoir un dans ma chambre sous le prétexte que nous ne pouvions être à trois à utiliser la salle de bain. En fait, il cherchait surtout à préserver ses stocks de mousse à raser et de rasoirs que je pillais allègrement. Ce luxe pour un lycéen de province s’avérait bien agréable aujourd’hui.
— Alors, que faites-vous cet après-midi ?
— Je vais aller lui montrer « bois Labbe ». Peut-être aurons-nous la chance de voir des traces de sangliers. Nous reviendrons par le pré au Cerf, le ruisseau et la Gravelle.
— Belle promenade, reprit ma mère. Mais tu vas la fatiguer : ça fait au moins 8 kilomètres !
— T’inquiète ! C’est une sportive ; une championne, même.
Il a fallu raconter la natation, les compétitions, les coupes et médailles actuellement stockées dans un carton chez son grand-père.
— Allez, on y va, sinon nous ne reviendrons pas avant la nuit.
Arthur nous a regardés partir, comme mes parents.
Nous avons marché longtemps, nous tenant ...