Tranche de vie
Datte: 29/05/2020,
Catégories:
romance,
fh,
couple,
voisins,
amour,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Auteur: Nicolas-photographe2, Source: Revebebe
... tout le tralala. Je veux qu’ils en parlent pendant le restant de leur vie.
Magaly prit l’appareil :
— Plein d’assiettes différentes avec tout ce que je sais faire, ça t’ira ?
— Bonne idée. Tu pourrais me faire le colis de spécialités en emballage-cadeau ?
— Oui. Tu y mets combien ?
— T’occupe. Fais, et annonce l’addition.
— OK. Pas de problème, jeune homme. Je vais te faire honneur.
— Je n’en doute pas ! On sera six : Margaux en est. Elle s’en réjouit d’avance.
— Fais-lui une bise pour moi.
— Qu’une ?
— À toi de voir. À bientôt.
— Salut !
J’ai prévenu Valérie que tout était réglé de ce côté-là et lui ai donné les coordonnées pour qu’elle puisse voir pour les cadeaux.
Journée habituelle. Le dossier de mes clients se monte petit à petit sans anicroches ; quelques fax et coups de téléphone me permettent d’avancer à grands pas. Je serai fin prêt à leur arrivée. Dans l’après-midi, je m’octroie une petite pause-café que je reviens boire dans mon bureau. Rêverie. Margaux envahit la pièce avec son sourire éclatant, ses dents blanches prêtes à croquer la vie, sa tendresse, sa joie de vivre. J’ai du mal à comprendre cette image de fragilité et d’angoisse qu’elle donne par moments.
J’ai fini par comprendre le soir quand elle s’est racontée.
Après notre repas, léger, qu’elle avait préparé, nous sommes allés nous coucher très vite. Le passage à la salle de bain avait été joyeux et, pour tout dire, nous avait bien préparés à renouer avec des jeux que nous ...
... avions un peu mis de côté depuis dimanche. Excités comme des gamins, nous nous sommes caressés sous la douche comme si nous nous découvrions pour la première fois, explorant nos corps à la recherche d’un plaisir que nous voulions fort. Arthur est venu voir l’origine et la raison de nos éclats de rire, soupirs et autres manifestations plus ou moins bruyantes, mais il nous a rapidement laissés seuls à nos jeux.
Comme la première fois, je l’ai laissée faire au moment de notre fusion, et nous en avons tiré une jouissance longue, profonde, presque simultanée. Nous sommes repassés dans le lit, savourant les dernières caresses, celles d’après, que certains remplacent par une cigarette ou une activité débordante mais qui sont parmi les plus savoureuses quand on s’aime. Encore des cris, nos mains frôlant nos corps, déclenchant toujours frissons et envies.
— Tu sais, me chuchota-t-elle, il va falloir prendre quelques précautions pendant un mois. Je ne nous vois pas encore à trois ; on est si bien tous les deux ! Je vais voir mon gynécologue lundi prochain, et après je prendrai la pilule. Mais en attendant…
— C’est toi qui dis ; on fera ce qu’il faut. Tu as raison : c’est encore bien trop tôt pour penser aux héritiers.
— Oui… Et puis…
Je la laissai dire. Je sentais venir quelque chose d’important.
Et elle m’a tout raconté. La petite fille élevée par ses grands-parents qui ne se sont jamais remis de la perte de leur fils, les années de primaire avec son grand-père comme ...