La Grotte aux Fées
Datte: 27/05/2020,
Catégories:
fh,
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jeunes,
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cérébral,
Voyeur / Exhib / Nudisme
BDSM / Fétichisme
Oral
pénétratio,
double,
Partouze / Groupe
fsodo,
Humour
policier,
aventure,
Auteur: Someone Else, Source: Revebebe
... avant de s’engouffrer vers la sortie.
— C’est dans la boîte ?
— Mieux que prévu ! Merci du coup de fil.
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Et tous les soirs, lorsque je rentre, Anastasia m’attend. Elle aussi cuisine bien, détail dont je n’avais pas le souvenir. Elle parle peu, sourit encore moins, mais semble heureuse d’être avec moi. De temps à autre elle se blottit dans mes bras un long moment puis, sans un mot, les larmes fusent.
De ce qui s’est passé pendant ces longues années, elle ne veut pas en parler. J’ai beau lui expliquer que les psys sont formels, qu’il faut extérioriser son malheur pour tenter d’en guérir, elle reste mutique.
Par contre, la nuit, elle se redresse brusquement et hurle comme une damnée, terrorisée par son cauchemar. Et je la retrouve à bout de souffle, les yeux hagards et trempée de sueur, le cœur au bord de l’explosion… Saurai-je un jour ce qui s’est passé dans ce satané couvent ?
Sur un autre plan, cela fait plusieurs fois qu’elle me réclame avec insistance de lui faire l’amour… Mais jusque-là, je m’y suis toujours refusé, peut-être parce que cela ressemble plus à un cri de désespoir qu’à un réel désir.
Par contre, même lorsque le moment est mal choisi, j’ai toujours le temps de la laisser se blottir contre moi. Bien plus que la nourriture et le confort, c’est de chaleur humaine dont elle a sans doute le plus manqué.
Et à propos de nourriture, elle se remplume doucement ; ses formes autrefois si gracieuses réapparaissent lentement ...
... tandis que ses cheveux semblent peu à peu revenir à la vie. Par contre, et d’un commun accord avec le colonel, elle n’a aucune idée de ce qui se trame dans son dos. On ne sait jamais : si tout cela doit foirer lamentablement, il serait criminel de lui donner de faux espoirs.
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Tiens, c’est dimanche… Avec son cérémonial obligatoire pour tout le personnel, la messe. Naturellement, tout le monde est là, à commencer par Charles-Hubert qui a sans doute oublié que c’est précisément à l’endroit où il est installé aujourd’hui qu’il a joyeusement tromboné Véronique. Un peu plus loin à sa droite, la belle-sœur prie pour je ne sais quoi, peut-être pour que le ciel lui permette enfin d’apprendre à faire jouir correctement une autre femme.
De l’autre côté de l’allée, mais toujours au premier rang, deux autres femmes ont pris place. Bien que ne les ayant jamais vues, je sais qu’il s’agit de madame Laure-Adélaïde de Mansy et de sa sœur Apolline. Malgré les vingt-cinq ans qui les séparent assurément – faire des gosses à des années de différence doit être un sport de riches, à n’en pas douter – elles sont toutes deux habillées de façon très stricte, tailleur gris, jupe longue, chaussures plates.
Par contre, si la plus ancienne des deux est visiblement folle de la messe – et certainement molle de la fesse, j’en jurerais – l’autre s’emmerde ouvertement dans les grandes largeurs. Un coup d’œil à droite, un autre à gauche, vas-y que je regarde mes ongles, que je me gratte ...