1. L'enfoutreur (5)


    Datte: 25/05/2020, Catégories: Divers, Auteur: yannlakeu, Source: Xstory

    Tu veux bien sauter ma femme ? Signé Roger.
    
    Comme d’habitude je repris contact. Rendez-vous fut fixé avec Roger, quinquagénaire pas vraiment sexy, courtaud, pas plus d’1,65 m visage rubicond, gros ventre mais ferme, poitrail large, crâne dégarni. A priori pas le genre à m’emballer.
    
    — Tu comprends m’expliqua-t-il, ma libido, avec l’âge, s’est transformée, pour que je bande et je jouisse il faut que ma femme soit prise par un autre mec sous mes yeux ou qu’il y ait un peu de SM.
    
    — Le SM, c’est pas trop mon truc.
    
    — OK... Si déjà tu la prends...
    
    — T’as une photo ?
    
    — Non... non, ça f’sait partie du jeu... faut que tu découvres et elle aussi...
    
    — Ben, non non désolé, ça va pas le faire.
    
    — Bon attends, j’lui en demande une... mais sans la tête. Tu vas voir, ça vaut le coup... une vraie chaudasse.
    
    Le temps d’attendre que la photo arrive et il m’expliqua le scénario, et je dois dire que c’est ce qui me convainquit.
    
    Ils avaient une vaste propriété quelque part du côté de Chantilly et Compiègne ; avec une canardière. Une cabane en bois pour la chasse avec plate-forme faisant mirador serait le cadre de nos ébats. La femme, Solange, y serait attachée, face à l’échelle, poignets liés aux barreaux, totalement à ma disposition, en plein air. Je n’avais qu’à lui arracher sa robe et ses vêtements et dès qu’elle commencerait à bien gémir, il arriverait. Bien sûr son mari ne lui aurait donné aucune description de l’homme qui allait la prendre. Elle découvrirait mon ...
    ... énorme nœud à la dernière minute.
    
    Je pourrai la prendre par tous les trous, en faire ce que je voudrai.
    
    La photo arriva. Du même âge que son mari, la dame n’était pas de la première fraîcheur, plutôt replète, de gros seins lourds, des hanches larges annonçant un gros cul, pas une miss, mais une pose lascive assez intrigante, très provocante, franchement salope. Elle avait vraiment l’air de dire "remplissez-moi" et j’avoue n’avoir que très rarement rencontré une femme dont la pause évoque aussi explicitement le désir, pour ne pas dire l’impérieuse nécessité de s’accoupler avec le premier manche à couilles venu.
    
    Après hésitation et devant la détresse du type qui m’implorait presque de l’aider à retrouver la vigueur nécessaire pour grimper sa femme, j’acceptai.
    
    Je devais me présenter le dimanche, à 14 h 00 pétantes, à l’endroit dit et trouver l’épouse prête à succomber à mes assauts. Un bon coup dans l’oignon, l’érection du mari et au revoir m’sieur-dame !
    
    Mais sur la route départementale étroite, deux conducteurs du dimanche s’étaient frôlés de trop près, emportant leurs rétroviseurs, et s’étaient arrêtés sur la chaussée pour s’engueuler comme des charretiers. J’eus envie de casser la gueule à ces deux crétins qui mirent un temps assez long avant que l’un de ces deux imbéciles ne range sa bagnole sur le côté pour libérer la voie et me permettre de passer...
    
    Enervé par ce contretemps, craignant de ne pas être à l’heure, je ratai l’entrée de la propriété, dus ...
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