1. Conte Noël qui se finit (commence) en juillet


    Datte: 21/05/2020, Catégories: fh, hplusag, amour, Oral pénétratio, fsodo, conte, amourpass, Auteur: Domi Dupon, Source: Revebebe

    ... je ressentais allait être compliqué, ne simplifierait rien et je risquais de me trouver désarmé devant ses attentes. Et céder à ses avances. Ma grand-mère m’avait toujours dit « lorsque tu enlèves un pansement, tire d’un coup sec, ça ne te fera pas plus mal et ça durera moins longtemps. » Je décidai d’agir ainsi. N’importe comment, notre amitié était foutue alors j’employai le seul argument imparable :
    
    — Désolé, Sarah, TU m’aimes, enfin tu le crois.
    — Je ne le crois pas, je le sais, je le sens.
    — Oui mais moi, je ne t’aime pas.
    — Salaud ! Espèce d’enculé. T’es encore pire que Yann.
    — …
    — Lui au moins il s’est attaqué directement à mon cul. Il n’a pas essayé de me séduire.
    — Merde, Sarah ! Je n’ai rien essayé du tout. Nous avons eu un moment de faiblesse.
    
    D’accord, y’a plus intelligent comme phrase mais je n’allais pas lui dire que c’était quand même un peu de sa faute car elle m’avait chauffé à blanc.
    
    — Un moment de faiblesse ! Espèce de pourri…
    
    Et c’est là que les éléments se déchaînèrent. Elle me sauta dessus. Ses ongles me labourèrent le visage, la poitrine. Bloquant ses poignets, j’essayai tant bien que mal de la repousser sans la brutaliser. Ne pouvant plus me griffer, elle me donnait des coups de pieds, visant mon bas-ventre. Dans nos ébats guerriers, nous avions retrouvé la position verticale. Lâchant un de ses poignets, je voulus intercepter son pied droit. Mal m’en pris, la main à peine libérée pris la direction de ma joue. Je ramassai une ...
    ... de plus belles beignes de ma vie. Mais je tenais son mollet. Déséquilibrée, elle s’affala sur le matelas, m’entraînant dans sa chute.
    
    Nos deux corps se retrouvèrent étroitement encastrés. Cette proximité de nos épidermes déclencha chez moi une érection instantanée.
    
    — Mais tu bandes ! T’es vraiment encore plus taré que je croyais.
    
    Et à ce moment du récit où notre combat aurait pu se transformer en joute amoureuse, je hurlai de douleur. Son genou venait d’entrer violemment en contact avec mes roubignolles. Elle en profita pour se dégager et s’enfuir. Elle n’y était pas allée de genou mort. Il me fallut plus de quelques secondes pour récupérer. Quand je me levai pour la rejoindre, j’entendis claquer la porte d’entrée. Presque immédiatement après, le ronflement énervé d’un moteur qu’on malmène.
    
    Et puis merde, un tour en voiture la calmerait. Elle ne m’avait pas raté, la garce !
    
    La maréchaussée
    
    Après son départ, je restai un bon moment prostré. Entre la douleur qui irradiait de mon entrecuisse et celle qui broyait mon cœur. Une fois que j’eus physiquement récupéré, je tournai en rond. Cinq heures du mat, il était inutile que je retourne me coucher, je ne me rendormirai pas. Je bus plusieurs cafés. Je me maudissais d’avoir joué les chevaliers blancs, de l’avoir repoussé tout en restant persuadé que j’avais su, pour une fois, raison garder. J’avais vainement essayé de l’appeler sur son portable un certain nombre de fois mais je tombai, inéluctablement, sur sa ...