Félicité
Datte: 20/05/2020,
Catégories:
fh,
fsoumise,
hdomine,
contrainte,
Masturbation
massage,
Oral
pénétratio,
fsodo,
uro,
sm,
Auteur: Umi, Source: Revebebe
... les jours, dans la rue, à l’église, dans les salons, se livrent à de telles activités une fois leurs rideaux tirés. Mais elle faisait partie du nombre à présent. Et jamais plus cela ne pourrait être autrement, dut-elle se retirer dans un couvent.
Le pire de tout, le plus ignoble en fin de compte, c’est qu’elle n’arrivait point à lui en vouloir et surtout… qu’un cœur dur, noir et profond au centre de son âme en réclamait bien davantage. Elle ne pouvait se résoudre à abandonner ce qui s’affirmait d’ores et déjà comme une raison de vivre. Enfin elle vibrait, enfin elle était quelqu’un, unique, loin des rites compassés de la tradition bourgeoise. Enfin, elle pouvait rire au nez de son éducation de fille de bonne famille, s’émanciper de tout l’asservissement culturel et social, pour retomber dans un autre aussitôt, mais choisi, désiré. Ainsi, elle était un monstre, une anormalité. À elle de l’assumer. Elle serait montrée du doigt, honnie et bannie, si on découvrait la vérité. Plus que tout, elle savait qu’elle n’avait plus le choix. À moins de se mentir pour le reste de ses jours, elle était intimement persuadée qu’il lui fallait cheminer sur cette voie incertaine et périlleuse.
Elle en était là de ses réflexions quand le pli lui parvint.
Eh bien soit, elle se rendrait à sa convocation. Elle se plierait à ses injonctions. Et si cela pouvait n’être qu’un feu de paille, qui la consumerait et la laisserait pantelante et carbonisée, gloire à Dieu. Elle conservait l’espoir ...
... qu’après une période d’égarement, une sorte de passage obligé dans le déroulement de sa biographie, elle rejoindrait le droit chemin, finalement assagie. Elle saurait d’expérience que cet enfer n’était pas pour elle et pourrait élire le bien contre le mal. Mensonge que tout cela, vain mensonge qui lui donnait bonne conscience et faisait avaler la pilule. Dans quelques heures, elle serait chez lui, à lui.
L’heure vint. Elle entra sans frapper, referma sur elle la porte de la chambre.
Sur le lit, un collier qu’elle ne reconnaissait que trop bien. Un miroir à main, agrémenté d’un petit trépied, système utile lorsque l’usage des deux mains s’avérait indispensable. Une paire de talons hauts, noirs et vernis. Un rasoir et de la crème, un bol d’eau et un blaireau. Mais où étaient les vêtements ? Le feu aux tempes, elle se dévêtit, la directive prenant lentement place en son esprit.
À dix heures et demie, elle s’introduisait dans le salon dont elle connaissait à présent l’agencement solennel. Ses pas résonnaient sur le dallage de marbre. Il était assis, comme en méditation. Elle se mit dans la même position que la fois précédente, se demandant si elle devait prononcer la phrase rituelle. Elle y renonça, redoutant par trop de se faire corriger. La leçon était apprise.
Après un temps qui lui parut infini, il ouvrit les yeux.
Elle était là, nue et splendide. Rasée de près et chaussée tel qu’il lui plaisait de la voir, tendant la laisse en un geste d’offrande.
D’un index, ...