1. Le coup de la panne


    Datte: 16/05/2020, Catégories: fh, hplusag, campagne, autostop, amour, fsoumise, hdomine, Oral pénétratio, occasion, Auteur: Aiga, Source: Revebebe

    ... en faisant référence à son tailleur strict et élégant.
    — Non, en fait je travaille dans une banque. C’est pas passionnant, mais ça paie ma thèse.
    — Tu prépares une thèse ? Sur quoi ?
    
    La discussion continua, naturellement, uniquement ponctuée d’indications qu’elle lui donnait au fur et à mesure pour le guider. Il la laissa au bout du chemin. Même si elle sentait qu’elle pouvait lui faire confiance, elle préférait qu’il ne sache pas exactement où ses parents habitaient. On ne sait jamais, et les tarés, elle avait déjà donné. Bien pour ça qu’elle était toute seule. Mieux vaut être seule que mal accompagnée, même si elle aurait bien aimé faire un peu plus qu’un bout de chemin en voiture avec ce Pierre-là.
    
    — Merci encore. Pour tout.
    — Rentre bien. Et sois heureuse.
    
    Drôle de façon de dire au revoir. Enfin, cela faisait partie de son charme. Elle avait cru le cerner pendant leur court voyage. Il avait un esprit un peu décalé, et un humour ironique. Il prenait les choses avec beaucoup de recul, peut-être la marque d’un homme qui avait déjà souffert. Elle l’imaginait divorcé en marchant jusqu’à la maison familiale. Sa mère accourut en la voyant arriver dans l’allée.
    
    — Où tu étais ? On s’est inquiétés, et tu ne répondais pas au ...
    ... téléphone.
    
    Elle se lança dans les explications. La barbe !
    
    Le lendemain, dès le midi, sa mère commença à s’exciter dans la cuisine.
    
    — Ce soir, on reçoit le patron de ton père, alors sois présentable ! Tu te fais jolie, comme quand tu vas travailler, et tu es aimable et souriante, pas comme d’habitude ! Tiens, mange une carotte.
    
    Elle leva les yeux au ciel. Allons, elle pouvait bien faire un effort, elle ne les voyait pas souvent. Elle mit un tailleur qui traînait dans son armoire, qu’elle avait oublié la dernière fois. Bleu marine, comme le 4x4 de son inconnu… Elle en avait rêvé toute la nuit et s’était réveillée haletante et en sueur. Cette extase… Elle se secoua. « Ne commence pas à rêvasser, le patron de papa arrive dans cinq minutes. » La sonnette de la porte d’entrée retentit.
    
    — Alexandra, tu peux aller ouvrir, s’il te plaît ? cria sa mère du fond de sa cuisine.
    — Appelle-moi Alex !
    
    Elle fit tourner la clé dans la serrure en soupirant, et se confectionna un visage souriant, comme devant ses clients de la banque, avant d’ouvrir la porte. L’homme en costume brun qui se tenait sur le seuil leva la tête. Ses yeux noirs la transpercèrent à nouveau, comme la veille au soir, et elle manqua défaillir.
    
    — Bonsoir Alex. 
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