1. Les machinations de Laure (4)


    Datte: 15/05/2020, Catégories: Inceste / Tabou Auteur: Lewis Lestrange, Source: Xstory

    ... Hello du regard.
    
    — Vous avez fait ça ? Pour moi ?
    
    — Pour toi, oui.
    
    Salomé se jeta au cou d’Hello, la couvrant de baisers.
    
    — Je t’aime, Hello. Tu sais ma chérie ? Je t’aime vraiment. Et Laure, aussi.
    
    — On t’aime, Salomé. Ne le prends pas mal, mais on t’a prise en pitié, Laure et moi. C’est aussi bête que ça. Après la première discussion où tu nous as raconté ton histoire, on s’est demandé, toutes les deux, ce qu’on serait devenues, avec nos fantasmes, nos désirs, notre soif de baise, si on avait eu un frère comme le tien, et on s’est dit qu’on aurait été tellement malheureuses qu’il fallait te libérer, crevette. On a parié sur toi, quoi.
    
    — Comment ça ?
    
    — On a parié que tu avais cette même libido que nous. Et, ben, je crois qu’on avait raison. Mais c’est pour nous en assurer que je t’ai amenée ici ce soir.
    
    — Oh, là, là...
    
    — Tu vas te faire dépuceler, continua Hello, qui couvrait Salomé de baisers tout en lui enlevant son T-shirt.
    
    Salomé se tortilla, et se dénuda avec l’aide de Hello, tandis que celle-ci continuait :
    
    — Tu vas te faire dépuceler ce soir, crevette. Du cul, d’abord, et de la chatte, ensuite.
    
    — Arrête, Hello, tu m’excites trop.
    
    — Par deux mecs. Dès ta première fois, deux bonnes queues rien que pour toi. Regarde comme ils bandent pour toi.
    
    Alain et moi, en effet, avions quitté nos vêtements à mesure que Salomé se dénudait. Elle nous regarda, l’œil affamé.
    
    — Oh, là, là... Je mouille tellement...
    
    — Quelle petite bombe, ...
    ... s’exclama Alain, que j’avais rarement vue aussi allumée.
    
    A cet instant la porte d’entrée s’ouvrit à toute volée. Le fracas nous fit tous sursauter et nous n’eûmes pas le loisir de nous lever : déjà une silhouette trébuchait à l’entrée du salon, et s’effondrait sur le tapis. Derrière, triomphante, Laure venait d’expédier un magistral coup de pied dans le cul à la victime qui maintenant se tortillait sur le sol.
    
    — Regarde ta sœur, pauvre con !, dit Laure.
    
    — Tu arrives pile, lâcha Hello.
    
    Le garçon, affalé à terre au milieu de nous, contorsionna son buste. Nous pouvions tous voir, sur ses vêtements fripés, ses chevilles entravées, ses mains attachées dans le dos, et le bâillon dans sa bouche sous forme d’une boule de plastique rouge solidement maintenue par des lanières de cuir qui lui ceignaient le crâne. Je le reconnus aussitôt :
    
    — Malo !, m’exclamai-je.
    
    Maintenant que je l’avais devant moi, je comprenais mieux la vague impression de déjà-vu que m’avait inspirée la photo envoyée par Laure la veille. Salomé et Malo avaient bien un petit air de famille ; mais je n’eus pas le temps de réfléchir à cela. Salomé, entièrement nue, aussi gracile qu’une lame d’herbe sous la rosée de juin, ondula jusqu’à lui. Elle le dominait de toute sa hauteur. Il se tordit le cou pour lever les yeux vers elle.
    
    — Salut, toi, lui lâcha-t-elle.
    
    — Hon... Hahohé...
    
    Elle lui posa le pied sur la tempe et lui dit :
    
    — Ta gueule. Juste ta gueule. Tu m’as emprisonnée pendant cinq ans, ...
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