Week-end surprise - Histoires de Sexe

Week-end surprise

... pour mieux goûter cet instant où, par son mutisme, elle signifie qu’elle veut bien. D’ailleurs, elle entrouvre légèrement les cuisses. Laure en profite pour avancer les doigts plus haut sous la jupe.

Son regard en dit long. Christine l’autorise à poursuivre l’aventure de sa main vers le haut de ses cuisses. Sa peau est douce. La main devient moite, l’excitation arrive doucement, sourdement dans le bas de son ventre. Ne pas aller trop vite, c’est impératif.

— Laure, pose ta main sur le cou de Christine, dans l’encolure de son corsage. Oui, essaie d’entrer un peu ta main ; tu peux détacher deux boutons pour être plus à l’aise.

Christine se laisse faire, elle a connu cette phase avec plusieurs hommes, elle connaît les boutons rébarbatifs. Martine est obligée de venir à la rescousse pour les détacher. Quand elle revient vers moi, je remarque que son œil brille de mille feux.

J’interviens près de Laure, pour glisser sa main dans l’échancrure : elle n’ose pas. Je force les doigts à avancer. Clichés sur la main en partie sous le tissu, et sur les regards de chaque jeune femme. En gros plan, on devine les interrogations qui les occupent. Christine surprise de la douceur du contact, Laure sentant sous ses doigts la peau de satin du haut de la poitrine de ma Chérie.

Je souffle à Martine :

— Deux boutons de plus…

Elle s’approche et s’exécute, écarte spontanément le tissu du corsage, pour découvrir la dentelle du soutien-gorge. Elle me jette un regard ...

... interrogateur !

— Juste le bout de deux doigts sous la dentelle, que je lui précise.

Elle s’écarte et je repars à la chasse aux émotions ; et le résultat me laisse la gorge sèche. Martine est comme paralysée près de moi. Christine, ferme les yeux, bascule légèrement la tête en arrière dans une attitude d’abandon. Laure semble chercher sur le visage de Christine l’expression de son ressenti et ce qu’elle y trouve la conforte. Après cinq photos, sans aucune indication de ma part, elle avance les doigts à la recherche du téton et s’arrête. Attend-elle l’ordre de continuer, ou savoure-t-elle ce contact doux et ferme ? Le temps de souffler à Martine :

— Les deux derniers boutons et tu écartes les pans du chemisier.

Les derniers boutons défaits, les côtés du vêtement s’écartent naturellement. Devançant mes indications, elle découvre une épaule. Quatre photos et elle fait glisser la bretelle du soutien-gorge. La pointe du sein que Laure caresse, apparaît entre ses doigts. Le rouge monte aux joues de Christine, les traits détendus comme si elle vivait un doux rêve.

— Tu poses tes lèvres dans son cou, dis-je en direction de Laure.

Pour montrer qu’elle est parfaitement à la séance, Christine pose sa main sur la joue de sa partenaire, comme pour prolonger cet instant. Naturellement, Laure passe sa main derrière la tête de Christine, et relevant la sienne, plonge son regard dans les yeux verts qui viennent de s’entrouvrir. Je suis aux anges, je mitraille, ne voulant rien ...