La tentatrice infernale (2)
Datte: 11/05/2020,
Catégories:
Hétéro
Auteur: Fantasmeur6975, Source: Xstory
Je ne cessais de penser à ce qu’elle m’avait dit, ce qu’elle m’avait montré. Je fantasmais continuellement. Je nous imaginais dans différentes situations et chacune de ces échappées oniriques m’amenait ensuite à culpabiliser. J’en avais bavé pour me hisser au poste que j’occupais et pour me construire une vie loin des problèmes qui avaient agité mon enfance, mon adolescence et mon parcours d’étudiant durant lequel j’avais dû vivre dans une chambre de bonne et me contenter d’un repas par jour. J’avais tout fait pour m’éloigner du passé et me construire un avenir heureux. J’avais une vie de famille riche et harmonieuse. Et Léona m’apparaissait comme un danger. Je jouais le dirigeant sûr de lui, arc bouté sur des principes ? Elle me ramenait à ma condition d’homme capable de tout foutre en l’air pour une histoire de cul. Elle menaçait ma vie de couple en squattant mes désirs. Et je risquais de perdre mon autorité, et de voir mon avenir professionnel se déliter si je me lançais dans une aventure.
Mon patron n’était pas du genre à apprécier ce genre de digression professionnelle. Ferme, autoritaire, fervent croyant, Christophe Larget appréciait mon sérieux et vantait l’exemplarité de ma vie de famille.
Je ne pouvais pas risquer de tout perdre pour une parenthèse sexuelle.
Je pris donc la résolution d’être plus ferme avec Léona, plus froid, de mettre de la distance entre nous.
Mon attitude ne sembla pas la désorienter.
Quelques jours plus tard, elle me tendit un ...
... dossier juste avant que j’entre dans la salle dans laquelle le comité de direction devait avoir lieu. C’est le regard qu’elle me jeta qui m’alerta. Elle m’avait joué un tour, j’en étais sûr. Mais lequel ?
Quand vint le moment où je devais prendre parole pour présenter un état des actions de mon service, j’ouvris le dossier. Je parlai aisément en m’appuyant sur les notes fournies par Léona.
Puis, tournant une feuille, je me retrouvais face à l’impression de trois photos : Léona se caressant de face, de dos et à quatre pattes.
Je me mis à balbutier.
— Un problème ? demanda Larget.
— Heu... non, aucun. Je cherchais juste un chiffre.
Tous remarquèrent mon trouble mais ne surent pas le traduire.
Je ressentis une colère froide m’envahir. Jusqu’où irait-elle ? Et si un de mes collègues s’était assis près de moi et avait vu ces photos ?
A la fin de la réunion, je la convoquai dans mon bureau.
— Ne refaites jamais ça ! dis-je menaçant, les dents serrées.
— Désolée... je voulais juste.
— Que les choses soient bien claires entre nous, je ne vous désire pas ! Je n’en ai rien à foutre de vos fantasmes ! Alors encore un écart de ce type et je vous virerai avant la fin de votre contrat ! Est-ce clair ?
Des larmes voilèrent son regard.
— Oui. Désolé, je pensais que ce jeu... Je suis ridicule.
— Oui vous êtes ridicule ! Sortez maintenant.
Elle retourna dans son bureau.
Je ressortis les trois photos et ne pus m’empêcher de les regarder. Quel corps ...