1. La course du taureau


    Datte: 07/05/2020, Catégories: Accouplements Érotiques, Auteur: bybabaorum, Source: Literotica

    ... souffle sans un mot. Ariane me tourne le dos. Claire lui fait face.
    
    C'est déjà fini. Dommage. La route m'attend. Églantine aussi. Et Kalia au bout de la route.
    
    Je regarde le plafond. Un grand miroir couvre toute la surface au-dessus du lit. Nous sommes trois et je trouve ça diablement excitant.
    
    Mon pénis saille plus que jamais vers le ciel du lit. Le condom est disparu je ne sais où. Je sens les filles sur le point de se lever, s'habiller et partir.
    
    J'enfile prestement un autre condom sur mon priapisme et, comme Ariane vient pour se redresser, je l'empoigne par derrière. Elle lance un cri. Je ne perds pas de temps à demander de permission : je la tiens fermement, cherche son vagin et la transperce de mon harpon.
    
    - Nous n'avons pas fini, les filles. J'ai payé pour les deux, et même un peu plus. Claire, approche, ordonné-je. Et embrasse ta copine.
    
    Je ne reconnais pas ma propre voix. Je sonne franchement autoritaire. Claire cligne des yeux. Ariane chuchote, un trémolo dans la voix :
    
    - Fais ce qu'il dit. On part tout de suite après.
    
    Tout contre moi, les deux filles sont enlacées et, après quelques encouragements, s'embrassent à pleine bouche. Elles y mettent finalement une belle conviction qui trahit une longue habitude. Je regarde la scène au plafond et je me sens de plus en plus d'énergie.
    
    - Claire, tu vas caresser ta copine entre ses cuisses.
    
    Je me suis mis en mouvement dans une Ariane abondamment mouillée. Je sens les doigts de Claire me frôler ...
    ... tandis qu'ils tâtonnent à la recherche du clitoris de sa compagne. Je profite des premiers soupirs d'Ariane pour changer de trou et éperonne ses reins. Elle hurle, de douleur d'abord, mais bientôt de bonheur.
    
    Quelques instants encore et je fais mettre Ariane à plat sur Claire. J'embrasse celle-ci tout en allant et venant entre les fesses de sa copine.
    
    Cette dernière saisit et enserre mes génitoires, comme pour en extraire la substantifique moelle au plus vite. Cela déclenche en moi un tsunami : rarement décharger n'a été aussi intense qu'à cet instant où je sodomisais une jeune femme un matin de mai dans un motel situé entre le fleuve et la forêt, tout en farfouillant de ma langue la bouche d'une deuxième.
    
    Quand ma conscience émerge de sa prostration, les deux filles ont disparu, emportant toutes leurs affaires et, je le saurai plus tard, les 120 dollars qui restaient dans mon portefeuille. Un pourboire bien mérité.
    
    C'est donc avec ma carte de crédit que je règle la chambre et le déjeuner. Il est temps que je file: déjà 10h30. En roulant à tombeau ouvert, j'ai encore une chance d'être à l'heure pour mon rendez-vous avec Églantine.
    
    Églantine rit tout le temps. De sa voix haut perchée, elle aime se moquer gentiment de moi. Un vrai rayon de soleil. D'origine haïtienne, elle a vécu presque toute sa vie dans la banlieue de Québec, ce qui à une certaine époque était un phénomène rare. Elle est divorcée, ses enfants sont grands et ont quitté le nid. Elle est libre et ...
«12...456...9»