1. Confluence


    Datte: 05/04/2018, Catégories: f, h, fh, fplusag, inconnu, bain, forêt, amour, cérébral, Voyeur / Exhib / Nudisme Masturbation intermast, entreseins, préservati, pénétratio, initiatiq, nature, Auteur: Olaf, Source: Revebebe

    ... est en train de le peindre. Elle a posé son attirail sur une pierre, et utilise un tronc d’arbre dont les branches sont placées à bonne hauteur, comme support à son tableau.
    
    Le bruit de l’eau et la distance forcent la femme à parler fort. En tendant l’oreille, je m’aperçois qu’elle ne se contente pas de préciser ce qu’elle attend du jeune homme, mais s’ingénie à décrire en détail ce que la nouvelle position de son corps évoque pour elle. Le fait de devoir déclamer à voix haute ce qu’elle réserve habituellement aux chuchotements d’alcôve semble la troubler particulièrement. Son désir de l’homme est perceptible dans ses gestes comme dans sa voix. La distance qu’elle a mise entre elle et le corps nu, cette barrière naturelle qui les sépare, exacerbe visiblement son envie de lui. Incapable de s’exprimer par des caresses ou des gémissements, elle en est réduite à transcrire son désir sur la toile. C’est probablement exactement ce qu’elle recherche par cette mise en scène.
    
    Ce mode de création artistique particulier porte visiblement ses fruits, tant l’atmosphère qui entoure ces deux êtres est incroyablement excitante. Même à distance, l’envie de la femme est perceptible. Elle baigne littéralement dans son désir, volontairement retenu. D’ailleurs sa voix change progressivement lorsqu’elle s’adresse à son partenaire. Ce qui semblait être au début un dialogue badin, se transforme peu à peu en échange plus intime. Le ton est plus doux, la musique de la phrase est plus ...
    ... sensuelle. Il y a comme un appel, une demande de plus en plus pressante.
    
    De son côté, l’homme semble très réceptif à ce genre de stimulation. Une fois qu’il a trouvé une position agréable, qui semble aussi convenir à l’artiste, il se laisse aller, offrant lascivement son corps aux regards de la femme. Ils sont si captivés par leur manège amoureux, que je peux m’approcher un peu plus sans qu’ils me remarquent.
    
    — Comment me veux-tu maintenant, beauté sensuelle ?
    — Je te veux… émouvant, le velouté de ta peau effleuré par les rayons du soleil comme j’aimerais pouvoir le faire du bout des doigts, un sourire naissant sur tes lèvres gourmandes que je voudrais frôler de mes mamelons gonflés, les bras allongés le long de ton corps comme lorsque tu dors après une nuit d’amour, le regard envieux comme celui que tu poses sur moi au moment où je te rejoins et m’offre à toi.
    
    Pendant qu’elle parle, elle pose doucement sa main libre sur son sein et, à travers le tissu qui révèle plus son corps épanoui qu’il ne le cache, caresse ses pointes dressées, tout en traçant des traits harmonieux sur le tableau de l’autre main, à l’image de ce qu’elle ressent au-dedans d’elle. Puis elle regarde à nouveau l’homme, remplit ses yeux de ses formes, des détails de son corps offert, avant de poursuivre sa peinture, et ses caresses.
    
    Le temps passe lentement, jusqu’à que son désir et ses gestes sensuels fassent effet sur l’homme. Progressivement, peut-être parce qu’une de ses caresses a évoqué plus ...
«1234...13»