1. Famille Vendue


    Datte: 05/04/2018, Catégories: Non Consentement / À contre-cœur Auteur: bychabachaba, Source: Literotica

    ... disposition par l'hôtel. Le petit monomoteur Cessna, équipé de flotteurs, décollait depuis la marina le matin et les y re-déposait le soir à temps pour le dîner.
    
    Cette fois, ils étaient partis seuls avec le pilote vers Pemba. A peine descendus là-bas, quatre hommes s'étaient dressés et s'étaient jetés sur eux. Charlene avait tenté de fuir, mais pour être reprise presque tout de suite. Ligotés, quelques coups de poings reçus dans les cotes pour les faire se tenir tranquilles, un sac de toile sur la tête pour les aveugler, ils avaient été hissés tous les trois à nouveau dans le petit hydravion. Décollage, amerrissage (où?), transfert à terre sur la plate-forme d'un camion, puis un interminable voyage dans les chaos d'une route défoncée, la chaleur, les mouches et la poussière. Enfin, l'arrivée la nuit tombée et l'enfermement, les mains toujours liées, dans une cellule à trois.
    
    Part 2 - Mise en condition.
    
    Depuis combien de temps étaient-ils là? La femme rude arabe, qui était déjà venu plusieurs fois les faire boire, était revenue et, nouveauté, deux hommes massifs et musclés gardaient derrière elle la porte les bras croisés.
    
    « Ecoutez moi! Je suis Fatou et je vais vous apprendre deux ou trois choses sur votre nouvelle vie » commença la femme en français.
    
    « Libérez mes enfa... »
    
    Une magistrale paire de gifles s'abattit sur Evelyne et la réduisit aussitôt au silence.
    
    « Toi la bourgeoise, ta gueule! J'ai fait suffisamment d'années de ménage dans votre pays de ...
    ... merde pour savoir votre langue et maintenant que les rôles ont changé, je vous crache à la gueule! »
    
    Joignant le geste à la parole, elle expédia adroitement un crachat directement sur le front de la française.
    
    « Ici, c'est moi qui parle. Et moi seule. Compris? »
    
    Une seconde paire de gifles, aussi forte, tomba sur Evelyne, qui hocha la tête en signe d'acquiescement.
    
    « OK. Vous avez été enlevés pour de l'argent. Pas pour une ranson. C'est vous la marchandise : vous serez vendus comme esclaves à des gens riches. Pour le monde, vous avez disparus avec l'avion, qui n'est pas rentré à l'hôtel avant-hier soir. Le pilote et l'avion sont en fait passés tranquillement au Kenya et y voleront avec une nouvelle identification. Des recherches actives ont été entreprises en mer entre Pemba et Dar-Es-Salam et l'ambassade de France a été informée de l'accident probable. Ses représentants étaient d'ailleurs à l'hôtel hier toute la journée. Vous serez déclarés morts et disparus en mer d'ici quelques semaines et cela ne fera pas plus de vagues que cela... »
    
    L'univers était en train de s'effondrer autour d'Evelyne...
    
    « Vous êtes socialement morts, volatilisés. Bien avant ce temps là, on vous aura trouvé des propriétaires et vous leur aurez été livrés. On ne va pas trop vous éduquer en attendant, puisque les acheteurs payent plus cher une matière brute qu'ils peuvent transformer et ajuster en fonction de ce qu'ils ont comme projet ou fantasmes... On va juste vous « assouplir » un ...
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