Quelques jours en Ophélie
Datte: 04/05/2020,
Catégories:
fh,
ff,
inconnu,
bain,
essayage,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Transexuels
hdanus,
hsodo,
portrait,
coupfoudr,
Auteur: Ophelie Martins, Source: Revebebe
... sentier caillouteux (pas très pratique avec des escarpins de 7 cm de talon) pendant une dizaine de minutes pour enfin arriver à une berge bordant le lac et près de deux îlots recouverts d’une pauvre végétation et de petites plages de galets espacés le long de la berge. Il n’y avait pas un chat. Cet endroit était peu fréquenté car un peu en retrait de la route. Seuls les initiés devaient en connaître la situation.
Je profitai de cette solitude pour aller soulager ma vessie dans le petit bois. C’était la première fois que j’opérais de cette façon, ce n’était pas évident de prime abord, devais-je relever ma jupe, la descendre sur mes chevilles, finalement je la relevai, fis descendre ma culotte sur les chevilles et m’accroupis dans un taillis. Mon oreille aux aguets, épiant le moindre bruit suspect, je tirai de mon sac une petite serviette mouillée pour m’essuyer et me rhabillai promptement.
Un banc en bois était près de la rive. Je m’y installai un moment et pris quelques photos.
Le jour commençait à décliner, j’avais prévu d’aller finir la soirée en boîte, dans une grande ville, il me fallait encore faire une heure de route. Je regagnai donc ma voiture sans rencontrer âme qui vive et programmai mon GPS pour me rendre à l’endroit prévu. C’était une boîte spéciale pour gays et lesbiennes avec plusieurs dance-floors et bar-restaurant. J’y arrivai entre chat et loup et trouvai juste devant l’entrée une place de parc. Comme dans les films, heureux hasard.
Après un coup ...
... d’œil au miroir de courtoisie pour inspecter l’ordre de ma perruque et la remettre en place, j’ouvris la porte, me tournai sur le siège et sortis mes deux jambes en même temps. Quelques passants hommes jetèrent un regard sur ces jambes, levèrent la tête pour voir à qui elles appartenaient et continuèrent leur chemin. Je pris mon courage à deux mains et sortis de la voiture. La rue était en pente, je dus rétablir mon équilibre pour ne pas me tordre les pieds. Je me dirigeai vers la boîte qui s’appelait « Traffic — Garage », drôle de nom, ça ne me paraissait pas bien éclairé ni qu’il y ait grande affluence, il était encore tôt pour ce genre d’endroit. J’avais terriblement soif, au point d’en avoir mal à la gorge. Je rentrai dans l’établissement. Les lumières étaient tamisées, une cabine d’accueil où se tenait un homme dans la trentaine barrait le chemin. Je m’enquis du prix, il me répondit :
— Ce soir c’est spécial, c’est tout le monde nu ou en sous-vêtements, et c’est vingt francs.
« Super ! me dis-je, je vais pouvoir montrer mes beaux dessous et mater de beaux messieurs ou de belles femmes». Je devais déchanter bien vite.
L’homme de l’accueil me donna une clé pour la garde-robe et m’indiqua le chemin.
Je contournai la cabine et me perdis dans le dédale de corridors sombres, éclairés uniquement de petites lumières bleues. Je trouvai sur mon chemin des salles avec des accessoires sado-maso, et le long d’un corridor, encastrés à même le sol, des écrans de télévision ...