1. Quelques jours en Ophélie


    Datte: 04/05/2020, Catégories: fh, ff, inconnu, bain, essayage, Voyeur / Exhib / Nudisme Transexuels hdanus, hsodo, portrait, coupfoudr, Auteur: Ophelie Martins, Source: Revebebe

    ... ce devait être le mari d’une des femmes. Je le remerciai.
    
    Et il sourit. J’allai à petits pas m’admirer dans le miroir. Ces souliers étaient superbes, en cuir noir brillant, talon d’au moins 12 cm, ils me faisaient une belle jambe et me faisaient dépasser tout le monde de presque une tête dans cette boutique. Je regagnai la banquette à petits pas, et me déchaussai, je remarquai alors que les deux femmes et les adolescentes m’avaient regardé marcher le sourire en coin.
    
    Je retournai une chaussure pour en voir le prix. Elles coûtaient la modique somme de trois cents francs. Ça n’entrait pas dans la fourchette que je m’étais fixée. Je les déposai donc à leur place et sortis de la boutique. J’arpentai la rue commerciale, à la recherche d’un autre magasin de chaussures. Il n’y en avait plus. J’allai rechercher ma voiture pour aller à la ville voisine, plus grande, et essayer de trouver chaussure à mon pied. Tous les passants que je croisais, me regardaient de haut en bas, certains avaient un léger sourire moqueur, d’autres aucune réaction. J’avançai d’une démarche normale sans trop exagérer mon déhanchement, ne voulant pas me faire remarquer plus que la normale.
    
    Dans la ville voisine j’eus du mal à trouver une place de parking, je dus me résoudre à descendre dans un souterrain. Il était immense, avec des places réservées aux dames, j’en pris une. Je n’étais pas loin de la zone piétonne, je m’y engageai à la recherche de mon bonheur. Le soleil dardait ses rayons à l’envi et ...
    ... je commençai à avoir soif. Pour ne pas me retrouver dans la situation de la veille, je m’arrêtai à une terrasse de restaurant et commandai une minérale. Plusieurs consommateurs et consommatrices me dévisagèrent un moment, aucun ne vint m’importuner. La sommelière prit ma commande avec le sourire et me l’apporta de même.
    
    J’avais chaussé mes lunettes de soleil Chanel qui dissimulaient mon maquillage quelque peu voyant pour la journée. Les verres étant assez foncés, je pouvais observer sans que l’on sache ce que je regardais. Certains passants qui regardaient vers la terrasse du restaurant avaient leur regard qui s’arrêtait sur ma personne plus longtemps que sur les autres, je faisais mon effet.
    
    J’avais presque fini de boire mon verre, lorsqu’une femme vint me demander la permission de s’asseoir à ma table. Je n’avais pas remarqué que toutes les tables étaient occupées soit par plusieurs personnes soit par des hommes seuls, j’étais la seule femme, toute seule à une table. Elle n’était pas très grande, brune, cheveux courts. Elle devait avoir la quarantaine. Elle portait une longue robe d’été kaki, à larges bretelles sur un t-shirt blanc à manches courtes. Elle était chaussée de tongs plates à fines brides blanches. J’acceptai d’un sourire. Elle passa la commande d’un café, et voulu engager la conversation, mais comme nous étions dans la partie suisse allemande du pays, mes connaissances de la langue de Nina Hagen étaient assez lacunaires. Je l’interrompis en lui disant que ...
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