1. Sur la banquette arrière.


    Datte: 04/05/2020, Catégories: Dans la zone rouge, Auteur: Alainylon, Source: Hds

    - Je te présente mes parents. Fit Jean Pierre. Un militaire comme moi, en ce jour de porte ouverte à la caserne.
    
    Sa mère était une jolie femme brune, la quarantaine rayonnante. Ses cheveux mi-long entouraient en cascade de bouclettes un fin visage à la bouche ourlée et sensuelles. Elle me tendit sa main.
    
    - Enchanté de vous connaitre Alain. Jean Pierre n’arrête pas de me parler de vous.
    
    - Mon père et enfin ma sœur Pénélope. Ajouta-t-il en me signalant la jeune fille.
    
    Brune elle aussi, mais à la différence de sa mère, ses cheveux longs lui donnant un air de madone, aux yeux naïfs et tendres. Une vraie poupée au corps sublime.
    
    Ceci fait, j’abandonnais Jean Pierre à son rôle de guide, pour m’empresser de retourner dans ma chambre pour préparer mes affaires, c‘était pour moi jour de permission. Le pur hasard fit je tombais de nouveau sur la petite famille.
    
    - Tu pars ? Me fit Jean Pierre.
    
    - Oui, l’heure approche.
    
    - Vous nous quitter déjà ? Fit la mère.
    
    - J’ai un train à 13H45. Le temps d’arrivé jusqu’à la gare.
    
    - Vous allez où ? Ajouta la mère.
    
    - Gare de Lyon.
    
    - Ça tombe bien ! Nous avions l’intention de nous y rendre sitôt la visite terminée.
    
    - Mais vous ne restez pas ce soir ? Répliqua Jean Pierre.
    
    - Je suis désolé mon grand, mais ton père a un rendez-vous urgent demain matin.
    
    - Qu’est-ce que tu en pense Alain ? Fit Jean Pierre. Saute sur l’occasion.
    
    - C’est que je ne voudrais pas vous dérangez.
    
    - Mais vous ne nous dérangez pas. ...
    ... S’exclama la mère. Où allez vous cherchez cela. N’est-ce pas mon chéri ? S’adressant à son époux.
    
    - La voiture est assez grande pour emmener une personne supplémentaire. Et comme cela à l’air de faire plaisir à ma femme, pourquoi pas. Répliqua le père, loin d’être enchanté.
    
    - Alors, affaire conclu. Tu pars donc avec mes parents.
    
    - Je vous en remercie.
    
    - Je vous en prie. Fit la mère.
    
    Et sur ces bonnes paroles que je me suis éloigné. Les laissant en famille.
    
    Comme prévu à l’heure dite, je m’approchais du trio.
    
    - Jean Pierre n’est pas avec vous ?
    
    - Non ! Fit la mère. Il est occupé avec sa copine. On y va ?
    
    - Vous êtes sûr que cela ne vous gêne pas ?
    
    - Si on vous la proposer c’est que cela nous dérange pas.
    
    La nuit était froide et humide. Le père toujours peu bavard à la mine austère, prit place derrière le volant. La mère avait qu’en a elle, pris place à ses côtés, sur le siège passager. La jeune sœur vint s’asseoir près de moi sur la banquette arrière. Alors que je sécurisais, elle s’empressa d’attraper une couverture pliée sur la plage arrière. Qu’elle prit la peine de l’installer sur elle, alors que le père manœuvrait déjà, pressé de prendre la route.
    
    À l’intérieur de l’habitacle le silence se fit. Seul le bruit du moteur le coupa. Au bout de quelques kilomètres seulement, bercée Pénélope somnola. Venant d’un coup de reins blottir ses hanches contre moi. Pas de quoi fouetter un chat. Je sentais au travers de la toile de mon pantalon la peau ...
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