Juste une fois
Datte: 04/05/2020,
Catégories:
Entre-nous,
Hétéro
Auteur: PP06, Source: Hds
... trop envie d’en parler maintenant. J’ai besoin de faire le point moi aussi. »
Même si elle ne se rendait pas compte de la torture qu’elle m’infligeait, je lui accordais cette faveur.
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J’allais attendre longtemps ces éclaircissements.
En effet, elle s’endormi dès les premiers kilomètres et pionça tout le reste du trajet de retour, me laissant seul avec mes doutes, mes réflexions.
Mais il était vrai qu’elle avait du sommeil en retard.
Les jours suivants, nous n’en reparlâmes pas. Lison faisait comme s’il ne s’était rien passé et moi j’attendais toujours qu’elle prenne l’initiative des explications.
Même si le sujet me tenait à cœur, je ne voulais pas la brusquer.
Et mon orgueil me poussait à ne pas lui montrer l’importante que cela avait à mes yeux.
Toutefois, comme elle ne semblait pas vouloir se décider, je remis la discussion sur le tapis en plusieurs occasions.
Mais à chaque fois, elle éludait ou détournait le sujet.
Elle finit même par me dire de ne plus y penser, que ça n’avait eu aucune importance, que c’était juste une fois, sans suite et sans sentiments. Qu’elle n’avait même pas pris son numéro.
Juste une fois, d’accord mais une fois qui avait tout changé, qui avait changé mon point de vue sur elle… mais aussi sur moi.
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Malgré tout, dans la vie de tous les jours, si l’on faisait abstraction de cet « accroc », on aurait pu croire qu’il ne s’était effectivement rien passé. Tout allait ...
... normalement.
Au lit aussi ça allait à peu près comme avant.
Sauf qu’à chaque fois que j’embrassais Lison, je ne pouvais m’empêcher de penser que ces lèvres avaient été embrassées par un autre que moi. A chaque fois que je la pénétrai, me venait à l’esprit l’image d’un sexe étranger s’immisçant dans ce trésor que j’avais jusqu’à présent considéré comme ma chasse gardée, ma propriété.
Et à chaque envolée fantastique, je réalisais ce que le vieux pervers avait eu sous les yeux : Ce corps magnifique tendu comme un arc, ces petits seins tressautant frénétiquement, cette gorge offerte et ce visage adorable exprimant sa jouissance.
Et tout ça me perturbait profondément. J’en suis même arrivé à connaître des troubles de l’érection.
Non pas que cela me dégoûtât, non, j’avais toujours autant envie de ma femme, je désirais toujours autant lui faire l’amour et la voir jouir mais plus ça allait plus ce qui c’était passé lors de cette nuit en Bourgogne me prenait la tête et moins j’arrivais à en faire abstraction.
Alors que Lison misait sur le temps pour effacer les blessures, c’était le contraire qui se produisait : Ça en devenait presque une obsession.
Pourtant ma chérie y mettait du sien. Elle redoublait d’attentions câlines et d’inventivité sexuelle pour me prouver que j’étais bien resté l’homme de sa vie.
Elle m’avait même offert, pour la première fois, l’accès à sa petite rondelle. Mais la défloration anale de mon épouse n’y changea rien.
Il n’y a rien de pire que ...