Le Resort (4)
Datte: 05/04/2018,
Catégories:
Trash,
Auteur: simson3, Source: Xstory
... patronne la coupa de nouveau, cette fois sur un ton plus désespéré :
« Une gouine ? Oui, une gouine, unecriss de gouine ! C’est ce que je suis ! ‘La grande gougnotte de McGill’, c’est comme ça qu’on m’appelait à l’université ! ‘The big black dyke’,that was me ! à cause de ça... »
Elle désignait en même temps sa chevelure noire puis, toujours à genoux, laissant tomber le drap qui lui recouvrait la poitrine et, retroussant son boxer vers le haut, exposa à sa stagiaire sa chatte couleur d’ébène.
« Moi qui croyais qu’en m’inscrivant au programme de médecine d’une institution anglophone j’aurais bénéficié de plus d’ouverture d’esprit, j’ai été plus dénigrée que ma copine qui a fait ses études de psycho à l’UQAM. Oui, c’est une lesbienne qui t’héberge présentement dans son lit ! Ça ne te fait pas peur un peu ?!»
Silencieusement, Cathy admirait le corps qui s’offrait à sa vue. Sa cyprine recommença à couler, mouillant les draps sous elle.
« Je ne te juge pas, Alicia, répondit doucement Catherine en remontant les couvertures sur elle. Et je ne suis pas ici pour te priver de tes petits plaisirs. Je sais à quel point tu peux en avoir besoin. »
Elle lui tendit sa petite culotte toute mouillée. Alicia la saisit et la pressa contre son nez, les yeux fermés mais exprimant pourtant une grande tristesse. Elle prit successivement deux grandes respirations tout en exprimant un sanglot, cherchant à s’enivrer de ce doux parfum féminin qui lui rappelait celui de ...
... Sophie.
Au bout de quinze secondes, la doc rouvrit les yeux, exprimant davantage un sentiment de surprise que de satisfaction. Prenant de grandes respirations, elle se leva et fit quelques pas dans la chambre. Inspiration, expiration. Inspiration, expiration. Ses sifflements pulmonaires avaient complètement disparu.
« Cathy, dit-elle agréablement surprise, pour l’amour, veux-tu bien me dire ce que tu as mangé ? »
Catherine s’était assise dans le lit, uniquement vêtue de son haut.
« C’est comme... c’est comme si des chaînes qui me serraient le thorax venaient juste de tomber à mes pieds ! reprit Alicia. Je n’ai jamais si bien respiré depuis mon arrivée ici ! »
Non incrédule, Catherine alla pourtant chercher un stéthoscope et se mit à ausculter les poumons d’Alicia :
« Murmure vésiculaire normal, doc, fit-elle sur un ton réjoui. Je n’entends plus aucune sibilance ! »
Catherine s’était rassise dans le lit :
« Incroyable, Alicia. C’est le contact avec ma mouille. Aucune erreur possible : J’ai hérité du don que cet homme a manifesté chez moi. »
Alicia ne se contenait plus. Sa tête était maintenant légère. Guérie de son asthme, ses poumons avalaient l’air à grandes gorgées. L’euphorie la gagnait.
« Catherine, je t’en supplie, reste ! Endure-moi. Supporte-moi ! J’ai tellement besoin de toi.
— Bien, mais si tu veux, répondit la stagiaire, j’en ai d’autre. Ma minoune n’arrête pas de couler.
— Non, je pourrai pas ! répondit Alicia. Je sais que tu n’es pas aux ...