Pulsion passion - Histoires de Sexe

Pulsion passion

... situation n’est pas très confortable.
— Ne t’inquiète pas mon chéri. D’ailleurs, ce soir, nous jouons. Je ne suis pas ton épouse, mais une prostituée.

Je me saisis de son verre laissé à moitié vide devant lui et y trempe les lèvres.

— D’ailleurs la soirée n’est pas terminée, lui dis-je. J’ai été louée et…

Mais Alex est déjà captivé par Sophie qui revient le chercher.

— Vous m’attendez ? demande Alex.
— Nous t’attendrons en papotant, répond Jim. Si tu n’y passes pas la nuit…

J’éprouve quand même un pincement en voyant mon mari s’éloigner avec cette fille. Mais mon excitation est à un point de non-retour. C’est le prix que je dois payer pour réaliser ce dont je rêve depuis des semaines.

— Et ? fais-je avec du désir plein les yeux.
— Et… nous attendons, répond Jim avec un sourire.
— Vous ne pensez pas, dis-je en jouant avec le bord de la nappe, que nous pourrions en profiter pour…
— La putain a le feu au derrière, coupe Jim en souriant.
— Disons que je me sens de mieux en mieux dans la peau de mon personnage.
— Vraiment ? ce qui sous-entend que vous êtes prête à céder votre corps et votre vertu…
— Au client. Oui, en bonne professionnelle que je suis ce soir.
— Eh bien, c’est ce que nous verrons, conclut Jim.

Je ne sais quel comportement adopter devant cet homme qui me dévisage avec un sourire étrange.

— Cette Sophie a vraiment un joli cul, dit Jim après un silence. Ne trouvez-vous pas ?
— Heu… Oui. Oui, vraiment…
— Je pense que votre mari va ...

... la sodomiser. J’ai mis assez de pourboire pour qu’elle se laisse faire bien tranquillement.

Je baisse les yeux en rougissant. Cette réflexion hors de propos me met mal à l’aise.

— Et vous, Jane la pute. Qu’offrez-vous au client ? Max notait que pour 300 €, vous deviez être performante.

Il s’approche un peu de moi par-dessus la table.

— Le client en a-t-il pour son argent ? Que lui offrez-vous ?
— Tout, dis-je timidement. Je lui appartiens entièrement.

Mes mains tremblent un peu, d’excitation que la situation porte à ébullition, mais également d’angoisse. Si je m’en réfère à ses insinuations, Jim cherche à ce que je lui offre cette partie de moi qui est encore vierge. Jim se saisit de son portable.

— Max, pardonnez-moi si je vous dérange… Bien. Alors dans ce cas, vous pouvez passer nous prendre… Prenez votre temps, nous ne sommes pas pressés… C’est cela même… On vous attend.

Il raccroche et me sourit.

— Il sera là dans trente minutes environ. Il y a de la circulation. Aurez-vous la patience d’attendre ?

Je souris en baissant les yeux. Je pense à mon mari. Pourvu qu’il ne termine pas trop tôt ses basses besognes avec l’autre salope. Je suis parvenue à mes fins. Son patron va m’emmener quelque part et me posséder enfin. Je ne veux pas que sa présence gâche mon plaisir.

— Vous devez mouiller comme une cochonne en chaleur. La première passe, ça compte, dans la carrière d’une pute.

Je reste silencieuse mais les provocations verbales de Jim ne font ...