Pulsion passion - Histoires de Sexe

Pulsion passion

... mais…
— Mais quoi, Jane ? Vous ne le feriez pas vraiment ?

Et je me retrouve à nouveau totalement à sa merci.

— Je vous demande pardon, dis-je en baissant les yeux. J’ai agi sottement ce soir. Je vous ai entendu parler de cette femme, Liliane je crois, en de certains termes et… j’ai voulu vous provoquer. Je suis désolée.
— Vous avez un comportement de petite conne, souffle Jim à voix basse. De ménagère stupide et narcissique.

Il est interrompu par le personnel qui apporte à cet instant les différents repas commandés. Pendant que nous mangeons, les hommes devisent sur différents sujets de l’actualité. À l’heure des digestifs, Jim s’adresse à nouveau à moi.

— Jane, êtes-vous une honnête femme ?
— Je… Oui… Enfin je le crois…
— Eh bien sachez que je déteste les honnêtes femmes, siffle-t-il avec aigreur.

Je le regarde sans comprendre où il veut en venir.

— J’ai été marié à une honnête femme, poursuit-il. Une épouse digne et respectable qui ne portait que des tailleurs stricts et passait son temps à l’église ou à l’organisation d’œuvres humanitaires. Elle se signait lorsque je la touchais et nos rares accouplements s’accomplissaient dans l’obscurité totale.

Il souffle sur son café chaud avant de poursuivre.

— Dolorès était une femme très belle et j’étais amoureux. Par amour, je respectais ses convictions et acceptais sans trop en souffrir la vie chaste et vertueuse qui m’était imposée. Le fait de réfréner mes élans sexuels m’a au moins appris la ...

... maîtrise de moi-même. Un an après notre mariage, elle m’a donné un fils. Un fils que j’ai aimé de tout mon être et qui avait deux ans lorsqu’un jour, ayant raté mon avion, je suis rentré chez moi. Il jouait seul dans sa chambre. Très étonné de ne pas le trouver en compagnie de sa mère, je l’ai confié à la voisine et suis parti à la recherche de ma femme, tremblant d’inquiétude. Des gémissements en provenance de la dépendance ont guidé mes recherches. Dolorès était à genoux sur le sol…

Jim interrompt son récit et me regarde avec un sourire mystérieux.

— Elle… priait… ?
—Que nada, belle et innocente Jane… ! Elle s’appliquait à fellationner un type.

Jim commande un nouveau Calva avant de continuer son récit.

— Je suis parvenu à me dissimuler sans être vu. La colère et l’humiliation auraient dû me pousser à me précipiter sur le couple adultère. Les tuer… ? Peut-être. Mais j’ai su garder mon contrôle. J’étais cocu, certes, mais je découvrais qui était cette femme. Cette honnête femme.

Alex écoute distraitement. Sans doute connaît-il déjà l’histoire de son patron.

— La femme qui refusait jusqu’à toucher mon sexe, même du bout des doigts, suçait la bite de cet homme avec une impressionnante avidité. Lorsque celui-ci s’est crispé, elle s’est agrippée à lui, le gardant bien profondément en bouche. Elle l’a consommé jusqu’à la dernière goutte. Le type s’est rajusté rapidement et a tendu un billet de banque à mon épouse… Entendez-moi bien très chère, cela signifiait qu’il la ...