1. Le Doc Mexicain


    Datte: 30/04/2020, Catégories: Accouplements Érotiques, Auteur: byJipai, Source: Literotica

    En avait elle rêvé de ce voyage au Mexique ! Anne s’était fait son trip dans sa tête depuis des semaines et des semaines et le jour où ils avaient embarqués elle et son mari, l’excitation se mêlait à l’énervement du voyage. L’itinéraire était près, là dans la poche du sac à dos qu’ils allaient garder comme bagage de cabine. Il y avait bien sur le guide du routard et d’autres guides plus spécifiques qu’elle avait été dénicher à l’aide d’internet. Elle s’était donnée un mal de chien pour que tout soit parfait, pour que ce voyage soit vraiment inoubliable. Il est vrai qu’ils fêtaient leurs dix ans de mariage à cette occasion, il n’était pas question que le périple fut un fiasco. Dans la trousse de secours tout était rangé soigneusement, le minimum vital mais aussi quelques remèdes contre les maux que l’on est susceptible de rencontrer au Mexique. Anne et son mari savaient que la turista sévissait en ces contrées et l’immodium était en bonne place.
    
    Tout, elle avait tout prévu, sauf ce foutu accident idiot parmi les accidents idiots ! Hier en visitant une de ces pyramides pentues elle s’était foulé la cheville en descendant des vieilles pierres disjointes.
    
    Bien sur ils avaient vite réagi, on s’était empressé autour d’Anne, des mexicains compatissants lui avaient mis de la glace sur sa cheville douloureuse. Au début elle s’était crue tirée d’affaire, le mal régressait et ils avaient ainsi rejoint leur hôtel.
    
    La nuit fut pourtant pénible, le mal revint, sournois il ...
    ... s’insinua en elle et la cheville redevint douloureuse, malgré la glace qu’ils y posèrent, elle enfla et Anne et son mari s’en inquiétèrent vraiment au matin.
    
    Anne était malheureuse, à cause d’elle le voyage prenait un tour désagréable, leur temps était limité et il faudrait sûrement faire l’impasse sur certaines visites, en tout cas, aujourd’hui il n’était pas question de marcher.
    
    Il était plutôt question de prendre un avis médical, devant la cheville enflée et douloureuse, plus question de tergiverser.
    
    Le mari d’Anne descendit à la réception de l’hôtel à la première heure pour s’enquérir d’un praticien et remonta les escaliers quatre à quatre en tenant le précieux renseignement entre ses doigts fébriles.
    
    On appela un taxi qui mit un certain temps à apparaître et sous le soleil de plomb de ce début de matinée à travers les rues tortueuses de Campeche il se fraya un chemin improbable au milieu de la foule colorée mexicaine.
    
    C’est dans une rue étroite et sombre qu’il s’arrêta. Le gros homme qui conduisait se tourna vers eux et en essuyant son front leur demanda son du. Le mari d’Anne paya rapidement la course et ils se retrouvèrent tous les deux en face d’une vieille villa au fond d’un jardin pour le moins négligé. L’endroit paraissait peu accueillant, la grille de fer forgé qui fermait le lieu était imposante et rouillée. Seul la plaque de cuivre vissée sur le pilier droit les rassura un peu. Le mari d’Anne pressa la sonnette sous la plaque de cuivre. Il ne se produisit ...
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