La « Lancenoir » (11)
Datte: 28/04/2020,
Catégories:
Trash,
Auteur: Victor_lepieux, Source: Xstory
... faire. Quand j’en aurai fini avec elle, ce sera plus ta cocotte de luxe, mais une assoiffée de queue de nègre que tu ne pourras plus jamais satisfaire. Tu sais ce qu’on dit, "Once you go black, you can’t go back."
— Non ! Vous pouvez pas...
— En attendant, Grosse Merde, ta femme n’a pas envie qu’on la voie avec un clodo qui pue le caca.
— Mais...
— Les merdes ça ne proteste pas, ça s’étale...
Amadou posa les mains sur sa ceinture du type, en quelques secondes il l’arracha, laissant le pauvre type tenir son pantalon de ses mains. Il lui donna un coup de pied aux fesses le faisant tomber à quatre pattes. Une de ses mains tomba sur le reste de crotte de chien qu’Amadou lui avait été étalé sur le visage. Amadou se mit à lui zébrer les fesses de la ceinture, déchirant une partie de son pantalon Gucci.
— Barre-toi Grosse Merde ! T’es trop sale... va te laver.
Bertrand s’enfuit tenant tant bien que mal son pantalon et criant et pleurant sous les coups de ceintures. Alors qu’il s’enfuyait, le groupe de spectateur commença à se clairsemer, le spectacle était fini. Il ne resta bientôt plus que Léa, Amadou et Églantine.
Amadou s’approcha de la femme mariée :
— Alors, comme ça tu es mariée à Grosse Merde ?
— O-o-oui...
— Et t’as pas honte ?
Jusqu’à ces cinq dernières minutes, cette question lui aurait semblé ridicule. Elle n’avait jamais eu honte de son mari. Elle en était fière, elle se souvint de la manière dont elle avait dû minauder pour le ...
... séduire. Et depuis son mariage, elle avait toujours considéré son mari comme le maître de la maison auquel elle était heureuse d’obéir. C’est lui qui travaillait, touchait un gros salaire, lui permettait de vivre luxueusement. Mais lors de ces cinq dernières minutes, elle l’avait vu se faire humilier, pleurer comme un gamin. Il s’était montré lâche et impuissant. Était-ce encore ce Bertrand dont toute sa famille était si fière ? Elle ne ressentait en ce moment que de la honte d’être l’épouse d’un homme dont le visage est couvert de merde de chien. Quant au grand noir, il l’impressionnait et lui faisait peur. En cinq petites minutes, il avait bouleversé sa vie.
— J-je sais pas.
— Sérieux, t’embrasserais son visage plein de merde ?
— Non !
Là-dessus c’est lui qui l’embrassa. Et à la surprise de Léa, la femme le laissa faire... le galochage dura près de deux minutes puis d’un coup elle se dégagea :
— Qu’est-ce que vous faites ? Je ne vous ai pas permis de...
— Ah ah ! Parce qu’en plus Grosse Merde te demande la permission avant de t’embrasser ? J’imagine même pas la scène quand il veut te faire l’amour.
— C’est-à-dire, c’est plus compliqué que ça... quand...
— Il y a rien de compliqué, un homme, un vrai, il embrasse quand il a envie d’embrasser... Et il baise quand il a envie de baiser. Bon, on va chez toi.
— Chez moi ? C’est pas possible.
— Pourquoi ?
— Parce que... parce que c’est Bertrand qui a les clefs de la voiture, dit-elle en ne trouvant que ...